Déclin de la biodiversité : une nature sous pression

Publié le | Commissariat général au développement durable

Partager la page

Les enjeux

La biodiversité, ou diversité du vivant, rend compte de la variabilité des organismes vivants à trois niveaux : diversité génétique au sein des espèces, diversité entre espèces et diversité des écosystèmes. Chacun de ces niveaux contribue à l’équilibre et à la résilience des habitats naturels, mais reste profondément vulnérable face aux perturbations.

Depuis l’apparition de la vie sur Terre il y a 3,8 milliards d’années, notre planète a subi cinq grandes extinctions, avec des conséquences dramatiques sur la biomasse et la diversité des espèces. Les bouleversements induits par les activités humaines ces derniers siècles conduisent à la sixième extinction massive.

La France héberge une richesse écologique exceptionnelle, ce qui lui confère une responsabilité internationale dans la préservation de la biodiversité. Elle abrite 10 % des récifs coralliens mondiaux et 20 % des atolls et est présente dans 5 des 36 points chauds mondiaux de la biodiversité.

En cohérence avec ses engagements internationaux en matière de préservation du vivant, la France a adopté fin 2023 la 3e stratégie nationale de la biodiversité afin de réduire les pressions sur la biodiversité et de protéger et restaurer ses écosystèmes. Aujourd’hui, malgré quelques signaux positifs, la perte de biodiversité en France se poursuit.

5 messages clés à retenir

  • Une connaissance des espèces et des habitats en constante amélioration, pour mieux agir.
  • Une poursuite de l’érosion de la biodiversité en France, malgré des initiatives de protection à l’échelle nationale et internationale et des réussites ponctuelles.
  • Une absence de diminution significative des cinq grandes pressions responsables de la perte de biodiversité, avec une intensification pour certaines.
  • Une couverture du tiers du territoire français par au moins un dispositif de protection des espaces naturels.
  • Des enjeux liés à la biodiversité de mieux en mieux pris en compte, à tous les niveaux, du politique au citoyen.

Lire le rapport

État de lieux en 3 minutes en vidéo

La biodiversité, ça désigne 3 choses : la diversité des habitats, la diversité des espèces et enfin, la diversité génétique au sein de chaque espèce. On dénombre aujourd’hui 200 800 espèces différentes en France. C’est 10 % des espèces connues dans le monde ! Le problème, c’est qu’aujourd’hui, notre biodiversité est en danger. 17 % des espèces de métropole sont menacées…

État des lieux sur le déclin de la biodiversité en vidéo - REE

-  La Corse, les Antilles, les Pyrénées, La Réunion...
-  Waouh
-  ça te fait rêver, hein ?
Si ces lieux aux mille couleurs sont si incroyables, c’est parce qu’ils regorgent de biodiversité.
Malheureusement, ils pourraient se ternir…
La biodiversité y est menacée.

On fait le point sur "le déclin de la biodiversité" avec le Rapport sur l’état de l’environnement en France, une publication du CGDD qui paraît tous les 4 ans !

Biodiversité, biodiversité, biodiversité

-  biodi.. quoi ?"
-  La biodiversité, ça désigne 3 choses :
D’abord, la diversité des habitats.
Ensuite, la diversité des espèces.
Et enfin, la diversité génétique au sein de chaque espèce.
On dénombre aujourd’hui 200 800 espèces différentes en France.

-  C’est 10 % des espèces connues dans le monde !
De plus, 1 espèce française sur 10 n’est observée que dans notre pays. On dit alors qu’elle est endémique.

-  Le problème, c’est qu’aujourd’hui, notre biodiversité est EN DANGER.
17 % des espèces de métropole sont menacées.
C’est 2X plus qu’il y a 20 ans !
-  ça fait beaucoup, là !
Ces espèces risquent de disparaître à court terme, si l’on ne met pas en place des actions de conservation efficaces.
Dans les outre-mer, où se trouve où se trouve 80 % de la biodiversité française, la situation est encore plus préoccupante.

-  Mais pourquoi la biodiversité est-elle en danger ?
-  C’est surtout à cause des humains.
-  Encore eux...
Eh oui. Plus précisément, 5 phénomènes posent problème.

-  D’abord, l’artificialisation des milieux.
Près de 25 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers disparaissent sous le béton en France chaque année. C’est comme si l’on construisait près de 100 terrains de football par jour !"
Il y a ensuite la surexploitation des ressources. En 2022, 22 % des poissons pêchés en France provenaient encore de populations en danger même si la situation s’améliore depuis 20 ans.
-  Et le changement climatique ?
-  il modifie les habitats et les comportements des espèces, et les mettent en danger. 2/3 des récifs coraliens de Mayotte, des Antilles et de La Réunion sont dégradés pour cette raison.
La pollution aussi, qu’elle soit plastique, chimique, sonore ou lumineuse, affecte les écosystèmes.
Enfin, la mondialisation et les échanges commerciaux favorisent la propagation des espèces exotiques. Parmi elles, certaines sont envahissantes et nuisent à la biodiversité locale. On en compte 14 nouvelles de plus en moyenne tous les 10 ans en France.
-  Et on fait quoi pour améliorer les choses ?
-  En 2021, la France a dépensé 3,3 milliards d’euros pour restaurer les milieux naturels, réintroduire des espèces menacées ou gérer des espaces protégés.
-  Et…ça suffit ?
Aujourd’hui, 7 269 espèces sont protégées, et 4,2 % du territoire national est sous protection forte.
-  Mais la biodiversité française reste tout de même très menacée, et sa préservation est l’affaire de tous !
-  Allez allez, on se bouge !

Chiffres clés

Déclin de la biodiversité. Une nature sous pression.
Crédits : ‎CGDD 2024
Agrandir et voir cette illustration en taille réelle (même fenêtre) Télécharger (pdf, 56.8 ko) le document Déclin de la biodiversité. Une nature sous pression.

Déclin de la biodiversité. Une nature sous pression.

  • 20 % des écosystèmes remarquables sont dans un état de conservation favorable en 2019.
  • Plus de 70 % des espèces cultivées pour l’alimentation humaine en France dépendent d’une pollinisation animale, et en particulier des insectes.
  • 10 % des espèces décrites dans le monde sont présentes en France, soit 104 172 espèces sur le territoire métropolitain et 96 629 en outre-mer.
  • 11 % des espèces présentes en France sont endémiques, soit 22 775 espèces (dont 83 % en outre-mer).
  • 7 269 espèces protégées sont présentes sur le territoire français.
  • 68 % des espèces introduites volontairement ou non par l’homme dans de nouveaux habitats se trouvent dans les territoires d’outre-mer.
  • 4,2 % du territoire national, terrestre et marin, est couvert par un dispositif de protection forte en 2024, contre 1,8 % en 2021.
  • 3,3 Md euros mobilisés en faveur de la biodiversité en 2021, notamment pour la restauration des milieux naturels, la réintroduction d’espèces menacées ou la gestion d’espaces protégés, soit 0,13 % du PIB.
    État de l’environnement en France - Rapport 2024 - Crédits : CGDD

Podcast : Comment se porte la biodiversité en outre-mer ?

Un podcast pour approfondir la question du déclin de la biodiversité à travers la biodiversité en outre-mer.
Le saviez-vous ? La France détient la quatrième plus grande surface de récifs coralliens et de lagon au monde ! Elle détient aussi le deuxième espace maritime mondial après les États-Unis.
Cet espace maritime abrite une grande diversité d’espèces et de milieux, mais ces écosystèmes sont fragiles et les activités humaines les affectent en outre-mer …
Le corail, c’est minéral, animal ou végétal ? Pourquoi est-ce qu’on trouve dans les récifs coralliens un quart de la biodiversité marine ? Qu’est ce qui menace les coraux et dans quel état sont les récifs dans les eaux françaises ?
Quels sont les superpouvoirs des mangroves ? Comment se portent-elles et par quoi sont-elles menacées ? Et la forêt en Guyane, comment évolue-t-elle ?
Toutes les réponses sont dans ce podcast de 10 minutes.

Flux RSS | Écouter sur Spotify | Écouter sur Deezer | Écouter sur Amazon Music | Écouter sur Podcast addict

Si l’on vous demande où peut-on voir des récifs coralliens, vous allez peut-être penser à la grande barrière de corail, en Australie.

Mais savez-vous qu’il y en a dans les eaux françaises ?

Il y en a même beaucoup : la France détient la quatrième plus grande surface de récifs coralliens et de lagon au monde !

Elle détient aussi le deuxième espace maritime mondial après les États-Unis. Il s’étend sur plus de 10 millions de km² (plus de 20 fois la surface de la métropole), et 97 % se situent dans l’Outre-mer !

Cet espace maritime abrite une grande diversité d’espèces et de milieux.

Mais ces écosystèmes sont fragiles.

Dans ce nouvel épisode, nous allons parler de biodiversité, notamment dans les Outre-mer...

Et tenter de comprendre comment les activités humaines affectent les écosystèmes ultramarins.

Armel Hemme (AH) : Bonjour, je m’appelle Armel Hemme

Vous écoutez Notre environnement monte le son ... , le quatrième et dernier épisode d’une série spéciale enregistrée à l’occasion de la sortie du rapport sur l’ État de l’environnement en France .

***

l’ État de l’environnement en France, c’est un rapport publié tous les 4 ans, depuis 30 ans. Il est produit par le Commissariat Général au Développement Durable.

La première édition, en 1994, suivait de peu le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, un moment majeur dans la prise en compte des questions liées à l’environnement au niveau mondial.

Ce rapport sur l’ État de l’environnement s’adresse à tous, dans un souci de partage de la connaissance, de partage de l’information environnementale, pour nous guider dans nos prises de décisions individuelles et collectives...
Il nous renseigne précisément sur quatre phénomènes en cours : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution des milieux naturels, le changement climatique, et le déclin de la biodiversité.

Alexis Cerisier-Auger, bonjour !

Alexis Cerisier-Auger) : Bonjour Armel !

AH : Vous êtes chargé de mission biodiversité et milieux humides au Commissariat Général au Développement Durable...

J’évoquais les récifs coralliens, en introduction... On a tous déjà vu (sur un écran, à la télé, sur un ordi...) des images de coraux peuplés de poissons colorés - mais certains auditeurs se posent peut-être la question : le corail, c’est minéral, animal ou végétal ?

Alexis Cerisier-Auger : Alors ce n’est ni minéral ni végétal contrairement à ce que l’on pourrait penser. Le corail c’est un animal marin ou plus précisément un ensemble de petits animaux, les « polypes », qui vont se regrouper pour former un squelette calcaire que l’on appelle le corail.

AH : Les récifs coralliens abritent 25 % de la vie marine. Pourquoi est-ce qu’on y trouve un quart de la biodiversité marine ?

Alexis Cerisier-Auger : Les récifs coralliens abritent effectivement une biodiversité exceptionnelle !

D’après les derniers inventaires que l’on a réalisés, ce ne sont pas moins de 4 000 espèces de poissons et 800 espèces de coraux constructeurs qui dépendent de ces milieux.

Cette biodiversité, elle tire profit de nombreux bénéfices. Ces récifs vont jouer un rôle dans la protection de nombreuses espèces. Par exemple, en période de reproduction ou lors de la croissance des alevins.

Ce sont aussi de véritables garde-manger puisqu’ils vont permettre la production de nutriments. Ces récifs sont aussi interconnectés avec d’autres milieux comme les mangroves ou les herbiers marins. On va alors pouvoir observer des échanges entre ces milieux qui vont s’enrichir mutuellement.

Malheureusement, l’équilibre de ces écosystèmes est menacé, en grande partie par les activités humaines. Localement, ils peuvent être affectés par les aménagements côtiers, la plaisance, le transport maritime, l’agriculture, etc.

À l’échelle régionale ou mondiale, ils souffrent de l’augmentation de la température et de l’acidification des océans... Mais aussi d’autres pressions comme les événements météo extrêmes ou encore les espèces exotiques envahissantes, comme l’astérie, une étoile de mer.

AH : Qu’est-ce que cela produit comme effet sur les coraux ?

Alexis Cerisier-Auger) : On constate deux phénomènes principaux. L’un est très visible et est lié à la hausse de la température de l’eau. Le corail vivant va alors progressivement se décolorer et mourir. On appelle ça le blanchissement. On estime que 1 à 2 degrés de plus pendant 2 semaines peut suffire à blanchir massivement le corail. Le second phénomène, est lié à l’acidification des océans et va avoir un impact sur la croissance du corail en menaçant sa survie sur le long terme.


AH : Quel est l’état des récifs coralliens des eaux françaises ?

Alexis Cerisier-Auger : On constate des différences entre les territoires. En 2020, dans les îles du Pacifique et les îles Éparses de l’océan Indien, 70 % des récifs étaient en bon état alors que dans les Antilles françaises, à Mayotte et à la Réunion, 62 % étaient dans un état dégradé.

L’autre habitat côtier tropical par excellence qui concentre de nombreuses espèces et mérite toute notre attention c’est : les mangroves.

Les mangroves, ce sont des forêts amphibies très denses que l’on peut retrouver à la frontière entre le milieu terrestre et marin. Elles sont composées de palétuviers. Ce sont des arbres tropicaux dont les racines plongent dans l’eau. Cette eau peut être salée ou saumâtre, c’est-à-dire une eau douce et salée à la fois.

Ces écosystèmes couvrent 88 000 hectares dans 10 des 12 territoires d’outre-mer...

AH : Quels sont les superpouvoirs des mangroves ?

Alexis Cerisier-Auger : C’est un réservoir de biodiversité qui accueille de nombreuses espèces. Parmi ces espèces on va retrouver la mangouste, le raton crabier, ou encore, le petit crabe nageur.

Comme les récifs, ce sont des habitats où les espèces vont pouvoir se reproduire et où les petits vont être protégés des prédateurs. Indirectement, les mangroves protègent aussi les populations locales des cyclones et des tsunamis, et limitent l’érosion du littoral. Par exemple, dans la baie de Bouéni au sud de Mayotte, une mangrove de plus de 200 ha a permis de protéger du cyclone Chido les villages et les embarcations. On voit ici très concrètement le rôle important qu’ont les mangroves mais ce n’est pas tout.

Elles ont aussi un rôle dans le stockage :

  • stockage des sédiments qui proviennent du territoire et sont déversés dans les eaux, ce qui permet une eau plus pure, plus limpide.
  • Mais aussi, stockage du carbone, en grande quantité qui fait des mangroves, l’ensemble forestier qui capte le plus de CO2.

AH : Comment évoluent ces mangroves dans les eaux françaises ? Il y a du positif et du négatif je crois...

Alexis Cerisier-Auger : Là encore, on peut observer une situation très contrastée entre les territoires. Les mangroves de Saint-Martin ont connu une perte de leur surface de 40 %, celles de Saint-Barthélemy de 65 %. Et pourtant, en Guadeloupe, elles ont progressé de 19 % depuis 1950.

AH : Par quoi sont-elles menacées ?

Alexis Cerisier-Auger : Sur le littoral, l’empreinte de l’homme est partout. On aménage le territoire en construisant des canalisations, en déviant les cours d’eau et en artificialisant les sols par l’urbanisation notamment.
Il y a aussi les pollutions, qui affluent de certains bassins-versants vers les rivières puis vers la mer, et affectent les mangroves. La menace est donc multiple et elle favorise la fragmentation et la dégradation de ce milieu.

Les forêts maintenant...
Quand on parle de déforestation, on pense souvent du Brésil... En Guyane, territoire voisin, la forêt est vaste - environ 8 millions d’hectares, soit un tiers de la forêt française ! Est-elle préservée ? C’est ce que je croyais...

AH : En réalité, là aussi la forêt recule (dans des proportions beaucoup plus modestes qu’au Brésil heureusement)... Pourquoi ce recul ?

Alexis Cerisier-Auger : Plusieurs facteurs comme l’accroissement démographique et le développement des activités minières - qu’elles soient légales ou illégales - sont responsables de ce recul. Les forêts sont « grignotées » au profit de zones minières, agricoles ou urbanisées.

Les conséquences, elles sont multiples :

  • Sur les habitats et les espèces qui disparaissent
  • Sur l’eau aussi qui va être polluée et donc plus difficile à traiter
  • Et sur les populations locales où l’on va voir apparaître des problèmes sanitaires liés à leurs habitudes alimentaires. Par exemple, en Guyane, on a des populations amérindiennes qui subissent des contaminations en consommant des poissons pollués au mercure lié à l’extraction illégale de l’or.

AH : Dans le rapport on lit qu’entre 1990 et 2020, la superficie forestière guyanaise a diminué de 1,5 %.
1,5 % en 30 ans, les dommages semblent limités...

Alexis Cerisier-Auger : Oui, c’est ce que l’on pourrait penser au premier abord mais la destruction de la forêt peut avoir des effets en cascade sur les espèces notamment sur les plus vulnérables. Il a été démontré récemment sur le plateau des Guyanes qu’une perte de moins de 11 % de forêt pouvait conduire à un déclin de plus du quart des poissons et des mammifères du territoire.

Et toutes ces données sont à retrouver dans le rapport sur l’ État de l’environnement .

***

On a parlé d’écosystèmes spécifiques aux outre-mer, avec vous Alexis, mais la question de la biodiversité se pose dans les mêmes termes pour bien d’autres écosystèmes...

A ce jour, 2 millions d’espèces ont été inventoriées sur Terre. 10 % des espèces décrites dans le monde sont présentes en France - soit un peu plus de 200.000...

On l’a compris, la France en tant que carrefour biogéographique concentre un patrimoine naturel d’une exceptionnelle diversité mais qui subit de multiples pressions : destruction des milieux naturels, surexploitation des ressources, changement climatique, pollution, espèces exotiques envahissantes.
Aujourd’hui, la France est au 10e rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. Elle a donc de grandes responsabilités dans la protection.

Pour tenter d’inverser la tendance et de préserver ses écosystèmes, la France a déjà pris des mesures, il faut le souligner... On peut citer la Stratégie nationale pour les aires protégées : qui fixe des objectifs de protection à l’horizon 2030, notamment de protéger 30 % du territoire national, dont 10 % en protection forte comme les parcs nationaux ou encore les réserves.

La France a dépassé le premier objectif : 33 % du territoire national est couvert par une aire protégée...

Le citoyen est également largement impliqué dans cette démarche lors des campagnes de sensibilisation et de communication.

AH : Alexis Cerisier-Auger, chargé de biodiversité et milieux humides au Commissariat Général au Développement Durable... Merci d’être venu à ce micro !

***

C’était le dernier épisode d’une série spéciale consacrée au Rapport sur l’ État de l’environnement en France .. Vous pouvez consulter ce rapport, très accessible, sur Notre environnement.

Vous écoutiez Notre environnement monte le son ... ! Disponible sur toutes les plateformes de podcast.

Voir les autres défis

Vous pouvez également nous faire part de vos remarques sur notre formulaire de contact

Lire plus sur le sujet