Occupation du sol suivant la distance à la mer
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
Partager la page
Chiffres-clés

L’occupation du sol pour l’ensemble du littoral métropolitain
L’occupation du sol est spécifique en bord de mer, jusqu’à 2 km des côtes. Cette particularité s’estompe en s’éloignant du rivage. Le taux d’artificialisation entre 2012 et 2018 est très fort à moins de 500 m du rivage, il couvre 30 % des terres contre seulement 8 % entre 5 000 et 10 000 m de la mer. C’est, par ailleurs, 5 fois plus que la moyenne métropolitaine de 6 %.
Le constat est inversé pour les terres agricoles. Elles ne couvrent que 30 % des territoires de bord de mer contre près du double (59 %) entre 5 000 et 10 000 m de la côte, la moyenne métropolitaine étant de 59,5 %.
Les forêts et espaces semi-naturels couvrent 31 % des territoires situés à moins de 500 m des côtes. Entre 500 et 2 000 m des rivages, cette proportion est moindre, avec moins de 26 %.
Les zones humides et surfaces en eau couvrent près de 9 % des espaces situés à moins de 500 m de la côte, contre 4,5 % et pour la bande comprise entre 5 km et 10 km.
Entre 2012 et 2018, au total 4 850 ha ont été artificialisés sur l’ensemble des terres situées à moins de 10 km de la mer, soit 0,14 % du territoire littoral concerné. Cette surface est deux fois plus faible que celle artificialisée entre 2000 et 2006 (9 930 ha) et entre 2006 et 2012 (10 250 ha).
En métropole, sur la même période, les nouvelles terres artificialisées ne représentaient que 0,08 % du territoire, soit 42 290 ha. La dynamique d’artificialisation des sols a été près de 2 fois plus forte sur le littoral situé à moins de 10 km de la mer que sur l’ensemble du territoire métropolitain.
À moins de 500 m de la côte, par façade maritime
Quelle que soit la façade maritime, les territoires artificialisés occupent plus d’un quart des espaces situés à moins de 500 m de la mer. Les niveaux d’artificialisation plus importants concernent notamment les bords de mer des départements des Alpes-Maritimes, de Loire-Atlantique, des Pyrénées-Atlantiques, du Nord et du Var. L’artificialisation y occupe plus de 50 % du territoire concerné.
Sur les façades Manche Est - mer du Nord et Nord Atlantique-Manche Ouest, les terres agricoles représentent plus de 40 % des territoires situés à moins de 500 m de la mer. Au niveau des façades Sud Atlantique et Méditerranée ces espaces ne représentent respectivement que 22 % et 8 %. Les territoires agricoles occupent environ 50 % du territoire proche de la côte dans les départements de Seine-Maritime, Ille-et-Vilaine, Manche, Finistère, et Côtes-d’Armor.
Les forêts et milieux semi-naturels dominent au sud de la France, en Atlantique et en Méditerranée (milieux à végétation arbustive et/ou herbacée en Méditerranée et forêts et espaces ouverts en Sud Atlantique). Ce type d’occupation du sol représente plus de 60 % de la bande côtière des départements des Landes, de Corse du Sud et de Haute Corse.
Les zone humides et les surfaces en eaux sont plus nombreuses pour les départements allant de l’Aude aux Bouches-du Rhône, ainsi que pour la Somme et l’Eure où ce type d’occupation du sol représente plus 20 % du territoire littoral à moins de 500 m de la côte.
Pour aller plus loin
Informations sur l’indicateur
Territoires retenus : métropole
Source : UE-SDES, CORINE Land Cover 2012 et 2018
Mise à jour : tous les six ans
Rédacteur : MTES/SDES
Ouvrir l'horizon
- État de l’environnement en France
- Cartes IGN : l’application pour découvrir la France autrement
- 5 conseils pour une pratique sportive respectueuse de l’environnement
- Chiffres clés du climat - France, Europe et Monde
- Laisser la nature s’exprimer, une approche bénéfique pour les villes et les citadins
- Télétravail : combien de tonnes de CO2 évitées ?
- La France en bonne voie d’atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030
- Comment composter facilement chez soi ?
- Qui sont les Français qui optent pour une voiture électrique ?
- Limites planétaires
- 3 minutes pour comprendre les risques naturels auxquels nous sommes exposés
- Le castor : une espèce protégée utile à l’écosystème