Importations françaises de matières premières à risque de déforestation entre 2012 et 2022

Mis à jour le | Commissariat Général au Développement Durable

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La Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) a comme objectif de mettre fin d’ici 2030 à l’importation de produits forestiers ou agricoles non durables contribuant à la déforestation. Elle cible dans un premier temps le soja, l’huile de palme, le bœuf et ses coproduits, le cacao, l’hévéa, ainsi que le bois et ses produits dérivés. Le règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts de 2023 ajoute à cette liste le café. Cette étude présente une estimation de l’origine réelle des produits visés importés en France et de leur empreinte terre, c’est-à-dire la surface nécessaire à la production de ces matières premières à risque de déforestation importée. Cette empreinte terre (hors bois et papier et y compris café) est estimée à 4 967 000 hectares en moyenne par an, soit l’équivalent de 17 % de la surface agricole utile française. Le soja représente 31 % de l’empreinte, dont 6 % de soja « caché ». Viennent ensuite le cacao (25 %), le pâturage du bœuf (17 % pour la viande et 9 % pour le cuir), le caoutchouc naturel (7 %), le café (7 %) et la palme (4 %). L’empreinte terre reste stable sur la période 2012-2022.

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