Le télétravail se généralise de plus en plus en France et l’utilisation d’outils numériques contribue au réchauffement climatique. Des gestes simples à adopter permettent d’en limiter l’impact.
S’il réduit foncièrement les émissions de gaz à effet de serre associées aux transports, le télétravail contribue tout de même au réchauffement planétaire en raison de l’impact climatique des outils numériques. Actuellement, ceux-ci représentent 2,5 % de l’empreinte carbone de la France, soit légèrement plus que les déchets (2 %), et leur part est amenée à tripler d’ici 2040.
Une utilisation du numérique néfaste pour l’environnement
On n’en a pas toujours conscience, tellement ces outils numériques font partie intégrante de nos vies. Mais nos usages digitaux ont des incidences sur l’environnement : de l’extraction des matières premières pour fabriquer ordinateurs, routeurs et Smartphones à l’énergie consommée par les datacenters pour stocker les données, en passant par les emails, les visioconférences ou les requêtes sur Internet. Cela dit, il existe un large éventail d’écogestes simples et faciles à adopter pour les réduire.
10 écogestes simples à appliquer
L’Ademe (Agence de la transition écologique) recommande notamment « 10 bons gestes en télétravail ». Parmi eux :
- faire du ménage dans sa boîte mail ;
- diminuer le nombre de pièces jointes ;
- privilégier le disque dur au cloud ;
- privilégier le Wi-fi plutôt que la 4G ;
- opter pour l’audio au lieu de la vidéo pour les réunions en ligne ;
- prolonger la durée de vie des appareils.