Pour rester en bonne santé, il est indispensable de pratiquer une activité physique et sportive régulière. Pourtant la pollution de l’air, les canicules et la multiplication des pics de pollutions affectent nos pratiques. Comment encourager l’activité physique et sportive dans ces conditions ? L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) tente de répondre à cette question dans son avis de juin 2024.

Un espace urbain favorisant la pratique sportive

Le réaménagement de l’espace urbain peut inciter à la pratique physique et sportive :

• les principes de l’urbanisme favorable à la santé (UFS) peuvent aider à rafraîchir l’air et à pousser au mouvement. L’UFS emploie le design actif, approche d’urbanisme qui consiste à aménager l’espace public afin d’encourager à la mobilité (ruptures de niveaux, dessins au sol, création de reliefs...) ;
• adapter les infrastructures sportives au changement climatique grâce à la rénovation thermique ou en ayant recours aux énergies renouvelables ;
• inciter aux déplacements décarbonés afin de lutter contre le changement climatique et de bouger au quotidien.

Repenser les grands événements nationaux et internationaux

Les grands événements sportifs nationaux et internationaux doivent désormais être écoconçus : éviter de construire spécialement pour ces événements, réfléchir aux modes de déplacement des sportifs et des spectateurs, à leur alimentation… Pour ce faire, il est utile de développer une méthodologie commune d’évaluation des impacts et d’indicateurs. Ainsi, des cahiers des charges plus exigeants pourront être rédigés.

Adapter sa consommation

Concernant les équipements sportifs, limiter sa consommation et favoriser les équipements éco-conçus est une pratique incontournable, notamment lors des compétitions sportives.

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Transcription de la figure 3836

Une femme court dans un sentier arboré en ville. Derrière elle, des immeubles. Dans le ciel, il est écrit : « la hausse des températures due au changement climatique modifie notre pratique sportive. »