Santé publique : pourquoi mieux aménager nos villes ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Une étude de Santé publique France montre que verdir les villes, réduire la pollution et favoriser la marche et le vélo réduisent la mortalité dans les grandes villes, guidant ainsi les politiques d’urbanisme.

Santé publique France a publié en décembre 2024 une « Évaluation Quantitative des Impacts sur la Santé » menée en collaboration avec Lille, Montpellier et Rouen. Cette étude mesure les bénéfices pour la santé des politiques d’aménagement urbain qui permettent de réduire la pollution de l’air, le bruit et la chaleur en ville tout en développant les espaces verts, la marche ou le vélo.

Des solutions concrètes et efficaces

L’étude confirme que des aménagements urbains adaptés peuvent réduire la mortalité et améliorer la qualité de vie. Par exemple, aménager plus d’espaces verts dans les villes permet d’éviter jusqu’à 300 décès par an dans une grande ville. En effet, ils aident à la fois à améliorer la qualité de l’air et à réduire les températures. Un aménagement crucial, puisque près de 40 000 personnes décèdent chaque année de la pollution de l’air en France et que l’exposition à des températures élevées a été responsable de 35 à 90 décès par an selon la grande ville concernée.
De plus, encourager plus de 10 minutes de marche par jour permettrait de diminuer la mortalité de 3 %, tandis que plus de 10 minutes de vélo par jour la réduirait de 6 %. Cela représente jusqu’à 600 décès en moins par an pour une grande ville.
Enfin, réduire le bruit des transports permettrait d’améliorer le sommeil de milliers de personnes chaque année, renforçant leur bien-être et leur espérance de vie.

Une étude innovante pour mieux faire des choix

Jusqu’à présent, les « Évaluations Quantitatives des Impacts sur la Santé » portaient principalement sur la pollution de l’air. Pour la première fois, cette étude élargit son analyse à ces autres facteurs environnementaux.
En chiffrant les bénéfices des espaces verts, de la marche et du vélo, ou de la réduction de la pollution, elle aide à prendre des décisions plus efficaces. Cet outil permet de sélectionner les actions les plus utiles, de justifier les investissements pour créer des villes plus agréables, plus saines et plus adaptées à l’accélération du changement climatique.

 Une ville végétalisée. Dans la rue, des arbres. À droite, un parc verdoyant. On peut voir des jardins sur le toit des bâtiments et de la verdure à chaque balcon.
Végétaliser les villes permettrait d’éviter jusqu’à 300 décès par an dans une grande ville.
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Une ville vue de loin. Au premier plan, un vélo et une voiture circulent sur une petite route. Derrière, des éoliennes et des panneaux solaires. Les toits des immeubles sont végétalisés : on peut y voir de la verdure. Dans le ciel, il est écrit : « végétaliser les villes permettrait d’éviter jusqu’à 300 décès par an dans une grande ville.

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