Pollution plastique : une stratégie mondiale pour des résultats durables

Mis à jour le | Commissariat Général au Développement Durable

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Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), agir mondialement sur tout le cycle de vie du plastique permettrait d’éliminer quasi intégralement la pollution qu’il génère pour un coût moindre.

D’après le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) « Scénarios d’action pour l’élimination de la pollution plastique à l’horizon 2040 » d’octobre 2024, une approche mondiale couvrant tout le cycle de vie de cette matière permettrait de réduire de 96 % les rejets de plastique dans l’environnement d’ici 2040. Au contraire, les solutions partielles se concentrant uniquement sur la gestion des déchets conduisent à une réduction des rejets de 55 %. Une diminution insuffisante pour lutter contre la pollution générée par ce polymère.

« Cette approche permet non seulement d’améliorer la collecte, le traitement et le recyclage des déchets, mais aussi de réduire la production et la demande de plastique, et de promouvoir la conception circulaire », précise Mme Jo Tyndall, Directrice de l’environnement à l’OCDE.

L’approche globale et mondiale de l’OCDE, pour une lutte économique contre la pollution plastique

En l’absence de mise en place de mesures ambitieuses, l’OCDE prévoit une augmentation de la production de plastique de 70 %, passant de 435 mégatonnes en 2020 à 736 mégatonnes en 2040. Parallèlement, le rejet de plastique dans l’environnement augmenterait de 50 %.

Pour lutter contre la pollution plastique, il est crucial d’agir sur l’ensemble du cycle de vie du plastique et d’adopter une approche globale, qui permette de réorienter les investissements pour gérer les déchets plastiques vers le tri et le recyclage. Ainsi, peu d’infrastructures supplémentaires sont nécessaires. Finalement, l’investissement nécessaire s’élève à 50 millions de dollars, contre 300 milliards pour les stratégies uniquement axées sur les déchets. Penser le plastique dès sa conception coûterait donc 6 fois moins cher et serait beaucoup plus efficace que de le considérer uniquement comme un déchet.

une montagne de déchets plastiques. On y voit des bouteilles vides et des emballages de toutes sortes.
D’après l’OCDE, 736 Mt de plastique seront produites en 2040 si aucune mesure n’est mise en place.
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Des déchets plastiques jonchent le sol : bouteilles, gobelets, gants jetables en plastique... dans le ciel, il est écrit : « D’après l’OCDE, 736 Mt de plastique seront produites en 2040 si aucune mesure n’est mise en place. »

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