IA : comment limiter son impact environnemental ?

Mis à jour le | Commissariat Général au Développement Durable

Partager la page

L’IA (intelligence artificielle) peut aider à lutter contre le changement climatique, mais son empreinte écologique est préoccupante. Le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) propose six axes pour encadrer son utilisation et réduire son impact environnemental.

Certains systèmes d’IA permettent de lutter contre le changement climatique en améliorant la mesure de la qualité de l’air ou en prévoyant la concentration de particules fines, par exemple. Pour autant, son propre impact sur l’environnement doit être anticipé et encadré.

Vers une utilisation de l’IA à forte empreinte écologique ?

L’IA générative nécessite des ressources importantes d’électricité, d’eau, de métaux rares et d’espaces artificialisés. Son impact environnemental va de sa fabrication à sa distribution, en passant par la gestion de la fin de vie de ses équipements. L’IA générative devenant progressivement plus efficace, il est raisonnable d’imaginer qu’elle soit de plus en plus utilisée. Son impact environnemental sera alors plus important.

Anticiper et encadrer l’usage de l’IA

Pour s’assurer que l’impact environnemental de l’IA reste limité, le CESE a adopté un avis le 24 septembre 2024 qui comporte 6 préconisations :

  • Formation : intégrer dans les programmes les exigences d’éco-conception et d’usage frugal (qui épargne les ressources) pour les algorithmes d’IA.
  • Recherche : concentrer les financements publics de recherche et d’innovation sur les IA à finalité directement environnementale.
  • Évaluation : exiger des entreprises concernées la transparence sur la consommation des ressources par l’IA et construire un référentiel d’évaluation.
  • Sensibilisation : lancer une campagne d’information auprès des utilisateurs afin de développer leurs connaissances sur l’empreinte environnementale des IA.
  • Éco-conception : intégrer systématiquement les démarches d’écoconception des équipements électroniques, notamment des terminaux.
  • Artificialisation : construire les centres de données sur des surfaces déjà artificialisées et récupérer la chaleur que ces centres émettent.
 Une personne est assise à son bureau. Elle utilise une IA (intelligence artificielle) générative sur son ordinateur. Les différentes solutions et fenêtres générées par l'IA apparaissent de part et d'autre de son écran. Au-dessus d'elle, il est écrit : « la montée en puissance de l'IA générative conduit à l'augmentation de son empreinte écologique. »
Crédits : Citizen Press, 2024
Agrandir et voir cette illustration en taille réelle (même fenêtre)
Une personne est assise à son bureau. Elle utilise une IA (intelligence artificielle) générative sur son ordinateur. Les différentes solutions et fenêtres générées par l’IA apparaissent de part et d’autre de son écran. Au-dessus d’elle, il est écrit : « la montée en puissance de l’IA générative conduit à l’augmentation de son empreinte écologique. »

Ressources

Les dernières ressources

Vous pouvez également nous faire part de vos remarques sur notre formulaire de contact