L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré dans le monde selon le service de surveillance de l’atmosphère Copernicus. Conséquence : on estime que 3 700 décès sont dus à la chaleur en France.
L’été 2024 est le 8e été le plus chaud depuis 1900 selon Météo-France. La température moyenne a été supérieure à la normale de 0,7 degré. Les régions françaises ont été exposées inégalement. Le quart Sud-Est et la Corse ont été particulièrement touchés par ces fortes chaleurs. Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes ont enregistré des températures de 1,2 à 1,5 degré plus élevées que la normale. Les températures de l’ouest du pays sont restées proches des normales de saison, mais ces régions ont connu de forts épisodes de pluies et d’orages.
L’impact sanitaire en chiffres
En 2024, 17 000 soins d’urgence ont été donnés à la suite d’hyperthermies, ou hausse de la température corporelle, de déshydratations ou de dérèglement du taux de sel dans le corps, facilités par les températures élevées. Plus de 600 décès sont dus à la chaleur pendant ces épisodes de chaleur extrême. On compte plus de 3 700 décès sur l’ensemble de l’été.
Si tous les âges sont concernés, les plus de 75 ans sont particulièrement fragiles durant les périodes de canicule. Ils ont représenté 52 % des passages aux urgences et plus de trois quarts des décès par exposition à la chaleur durant l’été 2024.
Prévenir pour protéger
Pour mieux diffuser les gestes à adopter en cas de signes d’hyperthermie ou de déshydratation, l’agence Santé publique France a proposé de sensibiliser le public et les médecins aux actions de prévention, notamment à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques. La prévention permet de diminuer efficacement l’impact des vagues de chaleur et des canicules provoquées par le changement climatique.