Parmi ces 2,1 millions de logements rénovés en 2019, 700 000 sont collectifs et 1,4 million sont des maisons individuelles. Ils représentent 7 % du parc de résidences principales selon le bilan publié par l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).

Trois aides à la rénovation sont prises en compte : le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) terminé en 2020 et remplacé depuis par « MaPrimeRénov’ », l’aide « Habiter mieux Sérénité » de l’Agence nationale pour l’habitat (Anah) à destination des ménages modestes et le dispositif de certificats d’économies d’énergie (CEE). La rénovation concerne tous les types de travaux.

Le nombre de logements rénovés est en augmentation, passant de 1,7 millions de logements en 2016 à 2,1 millions de logements en 2019. Les rénovations effectuées en 2019 permettent d’économiser 7,2 térawatt-heures (TWh) par an, soit 1,6 % de la consommation conventionnelle totale d’énergie du parc résidentiel. En 2016, 4,8 TWh/an avaient été économisés.

L’objectif national est d’atteindre un parc bâti aux normes des bâtiments basse consommation (BBC) à l’horizon 2050. Selon les chiffres du site statistique du ministère de la Transition écologique, au 1er janvier 2018, 6,6 % des résidences principales étaient classées peu énergivores, comprises dans les classes énergétiques A et B, tandis que 17 % du parc était très énergivore, de classe F et G.