Les déchets produits par les ménages
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Prévenir la production de déchets à travers une consommation responsable et l’allongement de la durée d’usage des biens et développer le recyclage sont aujourd’hui des objectifs majeurs afin d’œuvrer vers une économie sobre en carbone et en ressources naturelles et respectueuse de l’environnement.
Production de déchets ménagers et assimilés
Les déchets ménagers et assimilés (DMA) correspondent à la totalité des déchets des ménages et des activités économiques pris en charge par le service public. Ils représentent environ 10 % des déchets produits en France en 2019. Cela représente en moyenne 525 kg par habitant, hors déblais et gravats. Entre 2009 et 2019, cette production a faiblement diminué (- 2 %) et est encore loin de l’objectif de réduction de 10 % à atteindre entre 2010 et 2020 fixé par la loi du 17 août 2015 (loi sur la transition énergétique pour la croissance verte). Près de la moitié de ces déchets sont composés d’ordures ménagères résiduelles (poubelles ordinaires des ménages) et plus du tiers est destiné au recyclage (matériaux recyclables et déchets verts).
Les quantités de déchets collectées en porte-à-porte (poubelles grises) connaissent une baisse significative (- 24 % d’ordures ménagères résiduelles entre 2005 et 2019).
Sur cette même période, les déchets destinés au tri (matériaux recyclables, déchets verts et biodéchets, encombrants, déchets dangereux) sont en augmentation (+ 36 %).
La hausse la plus significative revient aux déchets dits dangereux, qui comprennent les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Bien qu’ils représentent une faible part des DMA (2 %), leur production a été multipliée par cinq entre 2005 et 2019, en lien avec l’essor de leur mise sur le marché.
Évolution de la production de déchets ménagers et assimilés selon leur destination
Entre 2005 et 2019, les quantités de déchets collectées en porte-à-porte (poubelles grises) diminuent significativement (- 24 % d’ordures ménagères résiduelles. Sur cette même période, les déchets destinés au tri (matériaux recyclables, déchets verts et biodéchets, encombrants, déchets dangereux) sont en augmentation (+ 36 %). La hausse la plus significative concerne les déchets dits dangereux, qui comprennent les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).
La surconsommation, l’obsolescence, le suremballage des produits, sont autant de facteurs pesant sur les volumes des déchets générés par les ménages. À l’inverse, certains choix de consommation (location, achats de produits au détail ou en vrac, biens titulaires d’un label environnemental, objets d’occasion, etc.) peuvent contribuer à diminuer les volumes de déchets produits chaque année.
Ordures ménagères et assimilées collectées par département
Les ordures ménagères et assimilées (OMA) comprennent les ordures ménagères résiduelles (poubelles ordinaires des ménages) et les déchets collectés séparément en porte à porte ou en apport volontaire (verre, emballages et papier issus du tri séparé, biodéchets). Elles correspondent aux déchets de routine produits quotidiennement par les habitants.
La quantité d’ordures ménagères et assimilées varie nettement selon les départements, allant de 244 kg/hab. (Maine-et-Loire) à 567 kg/hab. (Corse du Sud) en 2019. Les volumes collectés par habitant sont particulièrement élevés dans le quart sud-Est du territoire : Var, Haute-Corse, Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence, en lien notamment avec le caractère touristique de ces collectivités. À Paris, les quantités collectées atteignent également un volume significatif avec 475 kg/hab. À l’inverse, le ratio par habitant est nettement plus faible dans des départements du nord-ouest du territoire, comme en Maine-et-Loire, dans les Deux-Sèvres, en Loire-Atlantique, ou encore à l’est, en Haute-Saône, dans l’Ain et ou le Doubs.
Quantités d’ordures ménagères collectées par habitant par département en 2019
Forte variation de la quantité d’ordures ménagères et assimilées selon les départements : de 244 kg/hab. (Maine-et-Loire) à 567 kg/hab. (Corse du Sud) en 2019. Les volumes collectés par habitant sont particulièrement élevés dans le quart sud-Est du territoire : Var, Haute-Corse, Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence. À Paris, les quantités collectées atteignent également un volume significatif avec 475 kg/hab. Le ratio par habitant est nettement plus faible dans des départements du nord-ouest du territoire, comme en Maine-et-Loire, dans les Deux-Sèvres, en Loire-Atlantique, ou encore à l’est, en Haute-Saône, dans l’Ain et ou le Doubs.
Entre 2009 et 2019, la collecte d’ordures ménagères et assimilées par habitant diminue sur la quasi-totalité du territoire national, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Corse, où les quantités collectées sont en légère augmentation.
Les plus fortes baisses ont lieu dans la Haute-Saône (- 29 %), le Cantal (- 27 %), le Doubs (- 27 %), l’Yonne (- 23 %) et le Cher (- 20 %). Les volumes diminuent plus faiblement dans les départements du quart sud-ouest.
Évolution de la quantité d’ordures ménagères collectées habitant par département entre 2009 et 2019
Entre 2009 et 2019, la collecte d’ordures ménagères et assimilées par habitant diminue sur la quasi-totalité du territoire national, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Corse, où les quantités collectées sont en légère augmentation. Les plus fortes baisses ont lieu dans la Haute-Saône (- 29 %), le Cantal (- 27 %), le Doubs (- 27 %), l’Yonne (- 23 %) et le Cher (- 20 %). Les volumes diminuent plus faiblement dans les départements du quart sud-ouest.
Ressources
Déchets
Site de l’agence de la transition écologique (Ademe)
Sinoe déchets
Site Sinoe déchets de l’agence de la transition écologique (Ademe)
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