L’extraction de matières minérales en France
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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En France, en 2018, l’extraction totale de matières minérales du sous-sol s’élève à 381 millions de tonnes (Mt), soit 18 % de moins qu’en 2007, veille de la crise économique. Elle couvre près de 80 % des besoins de l’économie française. Les matières minérales extraites en France sont essentiellement non métalliques, et sont composées pour les neuf dixièmes de sables et de graviers, dont l’extraction domestique couvre 97 % des besoins.
Panorama général
En 2018, l’extraction totale de matières minérales s’élève à 381 Mt., en progression pour la seconde année après la diminution consécutive à la crise économique de 2008 (la baisse atteint 18 % par rapport à 2007, veille de la récession), qui a fortement impacté le secteur de la construction et la demande de matériaux correspondante.
Parmi les matières minérales, l’extraction des minéraux non métalliques atteint 380,6 Mt en 2018 et couvre neuf dixièmes des besoins de l’économie française (le besoin, somme de l’extraction domestique et des importations, mesure la quantité de matières entrant dans l’économie, au sens de la comptabilité des flux de matières). Parmi les minéraux non métalliques, 90 % consistent en sables et graviers, couvrant 97 % des besoins nationaux.
Très faiblement extraits du territoire national, les minerais métalliques bruts englobent notamment l’extraction aurifère. En Guyane, cette dernière contamine l’eau, les sédiments et la biodiversité en raison de l’usage du mercure extrait des sols guyanais pour amalgamer les particules d’or.
L’extraction de matières énergétiques fossiles couvre 0,5 % des besoins. L’extraction de tourbe a cessé, ainsi que celle du lignite et de la houille, achevant la forte chute enregistrée depuis une décennie.