Pourquoi faut-il manger plus de légumineuses ?
Article publié sur le site de l’Agence de la Transition écologique (ADeme)
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Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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L’agriculture biologique constitue un mode de production respectueux de l’environnement. Elle repose sur la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, la lutte biologique et le respect du bien-être animal.
La réglementation européenne via le règlement (CE) n°834/2007 précise l’ensemble des règles à suivre concernant la production, la transformation, la distribution, l’importation, le contrôle et l’étiquetage des produits biologiques. Il réaffirme les grands principes de l’agriculture biologique : gestion durable de l’agriculture, respect des équilibres naturels et de la biodiversité et promotion des produits de haute qualité dont l’obtention ne nuit ni à l’environnement, ni à la santé humaine, ni à la santé des végétaux, des animaux ou à leur bien-être. Ce règlement est complété par des règlements d’application, notamment le règlement (CE) n°889/2008.
Les pratiques de l’agriculture biologique incluent notamment :
En 2018, les surfaces cultivées selon le mode biologique représentent plus de 9 % des exploitations agricoles françaises (contre 0,5 % en 1995) et 7,5 % de la surface agricole utilisée (SAU). Elles s’étendent sur 2 millions d’hectares. Près de la moitié sont localisées dans trois régions (Occitanie 23 %, Auvergne – Rhône-Alpes 12 % et Nouvelle-Aquitaine 14 %).
En dehors des surfaces fourragères (61 %), 25 % des surfaces bio concernent les grandes cultures, 5 % la vigne, 4 % les fruits, les légumes frais et les plantes à parfums. Le nombre d’élevages bio continue de progresser avec 6 600 exploitations en bovins, 2 300 en ovins et 2 000 en poules pondeuses.
Dans l’Union européenne, en 2016, 291 326 exploitations agricoles cultivent selon le mode biologique. Elles s’étendent sur plus de 12 millions d’hectares (incluant les surfaces en conversion), ce qui représente plus de 6,2 % de la SAU européenne.
À l’échelle mondiale, en 2016, 87 pays ont mis en place une réglementation en faveur de l’agriculture biologique. Plus de 2,4 millions d’exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. La surface mondiale cultivée selon le mode biologique représente environ près de 51 millions d’hectares.
L’agriculture biologique constitue un mode de production respectueux de l’environnement. Il repose sur l’absence d’utilisation (...)
- Nouvelle fenêtreEn 2018, les ventes de phytosanitaires s’élèvent à 85 900 tonnes en substances actives. Environ 95 % de ce tonnage est destiné à un usage agricole, faisant de la France le 2e utilisateur de phytosanitaires en Europe et le 8e rapporté à l’hectare.
Lancé en 2008, le plan Écophyto vise à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires en France tout en maintenant une agriculture économiquement performante. Dans cette optique, un réseau de fermes pilotes appelé « fermes Dephy », a été mis en place en 2009, avec pour objectif d’expérimenter des techniques économes en produits phytosanitaires.
En 2018, ce réseau rassemble plus de 3 000 exploitations agricoles et couvre les six filières agricoles principales. En l’espace de 4 ans, les fermes du réseau Dephy ont diminué leur indice de fréquence de traitement de 18 % (toutes filières confondues), sans impact sur la productivité ou sur la marge à l’hectare.
Dans le cadre du plan Écophyto II, une nouvelle action intitulée « Groupes 30 000 » a été lancée en 2017. Elle vise à accompagner, d’ici 5 ans, au niveau national, 30 000 exploitations agricoles (soit 6 % des exploitations agricoles françaises) dans la transition vers l’agro-écologie à bas niveau de recours aux produits phytopharmaceutiques, en mobilisant les ressources et les enseignements issus notamment du réseau Dephy.
Pour réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques et opérer une transition vers l’agro-écologie, plusieurs dispositifs (...)
- Nouvelle fenêtreDispositif majeur des politiques publiques en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, la certification (...)
- Nouvelle fenêtreEn 2017, les grandes cultures couvrent 46 % de la surface agricole utilisée (SAU), dont un tiers semé au printemps. Si le labour aère le sol et en améliore la fertilisation, il affecte sa structure et sa biodiversité, accélère le déstockage de carbone et le lessivage de l’azote. Des techniques de conservation du sol, tel le non-labour (47 % de la surface en grandes cultures), limitent ces impacts, mais favorisent le tassement du sol, la prolifération de mauvaises herbes et des insectes ravageurs, impliquant un recours éventuel aux pesticides. L’implantation d’un couvert végétal hivernal, précédant 61 % des cultures de printemps, limite l’érosion et peut faire l’objet de valorisations énergétiques.
En hiver, les sols nus peuvent être soumis à des phénomènes de dégradations physiques (semelle de labour, tassement, ruissellement (...)
- Nouvelle fenêtreEn 2017, la livraison d’engrais minéraux azotés atteint plus de 86 kg par hectare. Après avoir augmenté entre les années 1970 et 1990, cette quantité se stabilise, voire diminue légèrement depuis 2000, mais augmente à nouveau depuis 2011 (78 kg par hectare). L’adoption de plans d’aide aux agriculteurs, les actions mises en œuvre dans les zones vulnérables et les mesures visant à mieux valoriser les effluents d’élevage (modernisation des bâtiments, plans d’épandage) ont contribué à cette baisse.
Entre 1972 et 2017, l’utilisation des engrais phosphatés a été divisée par 4, pour atteindre 7,3 kg par hectare en 2017. D’importants investissements ont par ailleurs été réalisés pour la rénovation des stations d’épuration urbaines. Ces mises aux normes ont été rapidement suivies d’effet : les teneurs en phosphates ont été divisées par 2 dans les cours d’eau en quinze ans.
L’apport régulier de fertilisants dans les parcelles agricoles est nécessaire afin, non seulement d’améliorer ou de conserver les (...)
- Nouvelle fenêtreL’azote et le phosphore sont deux éléments nutritifs indispensables au développement des cultures. Ce sont uniquement les excès (...)
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- Nouvelle fenêtreL’azote et le phosphore existent sous différentes formes grâce à des processus de transformations cycliques entre les grands (...)
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- Nouvelle fenêtreArticle publié sur le site de l’Agence de la Transition écologique (ADeme)
Voir l'articleSite de l’Agence française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique, page de la journée européenne du bio.
Site institutionnel du ministère de l’agriculture et de l’alimentation
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INRAE, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement est né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’Inra, Institut national de la recherche agronomique et Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.
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Clé de voûte de notre alimentation et secteur économique majeur, l’agriculture française exerce également des pressions sur l’environnement, selon la nature des pratiques utilisées et la vulnérabilité des milieux qui les supportent.
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Dossier de presse, Agence BIO, juin 2022.
En France, la consommation de viande est en diminution depuis plus de 20 ans. Au niveau mondial, la consommation augmente et l’élevage a des impacts importants sur l’environnement.
Chaque année, dans l’Union européenne, le 23 septembre est dédié à l’agriculture biologique. C’est l’occasion de promouvoir ce mode de production.
Organisme chargé d’évaluer et communiquer les risques liés à la sécurité des aliments en Europe, contribuant à la protection de la santé et de l’environnement.
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Agence mondiale de l’ONU dans le domaine de l’alimentation et l’agriculture.
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L’édition 2019 du "Rapport sur l’état de l’environnement en France" est constituée d’un rapport de synthèse et de deux focus thématiques, dont la vocation est d’aborder des problématiques transversales, plébiscitées par les usagers.
Clé de voûte de notre alimentation et secteur économique majeur, l’agriculture et la sylviculture française exercent également des pressions sur l’environnement, selon la nature des pratiques utilisées et la vulnérabilité des milieux qui les supportent.
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