Avec une température moyenne de 14,5 °C, l’année 2022 a été la plus chaude jamais connue en métropole depuis le début du XXème siècle. Au niveau mondial, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. En France comme à l’étranger, les effets du changement climatique sont déjà perceptibles : vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, sécheresses, inondations, cyclones, ouragans et violents incendies. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (2023) confirme que les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines sont à l’origine du réchauffement de la planète, qui atteint déjà environ 1,1 °C en moyenne sur le globe par rapport aux niveaux préindustriels. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint le taux le plus élevé depuis deux millions d’années. La communauté scientifique confirme ses précédentes conclusions : si le réchauffement continue d’augmenter au rythme actuel, il atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.
Grâce aux gaz à effet de serre (GES) présents naturellement dans l’atmosphère (vapeur d’eau, dioxyde de carbone…), la Terre (atmosphère incluse) absorbe une partie de l’énergie qu’elle reçoit du Soleil, le reste étant renvoyé vers l’espace. Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, rend la vie possible sur Terre : sans lui, la température moyenne de la planète serait en effet de l’ordre de - 18 °C. Ces gaz jouent donc un rôle important dans la régulation du climat.