« - L’humanité a ouvert les portes de l’enfer ! »
 Heu... C’est la réplique d’un méchant dans un film ?
 Mais non, c’est une phrase prononcée par Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
Son but : nous alerter sur les enjeux du changement climatique.

On fait le point sur "le changement climatique" avec le Rapport sur l’état de l’environnement en France, une publication du CGDD qui paraît tous les 4 ans !

En France, le changement climatique a déjà des conséquences concrètes.
Les températures se réchauffent : en un siècle, elles ont déjà augmenté de 1,9 degré.
Nous sommes ainsi confrontés à des épisodes de sécheresse de plus en plus importants…
...qui favorisent par exemple les feux de forêts. En 2022, plus de 70 000 hectares sont partis en fumée.

 Oui enfin ils vont bien finir par repousser non ?
 Mais enfin, tu mesures pas la gravité de la situation ?!
En plus de ça, le niveau des océans et des mers ne cesse de monter… On l’observe aussi bien en Méditerranée que dans l’Atlantique, la Manche et en Mer du Nord.
Le recul du trait de côte concerne près de 25 % des littoraux français.
En montagne, les glaciers ont perdu 25 mètres en 20 ans.
Et à cela s’ajoutent les inondations, les pluies exceptionnelles, les tempêtes ou encore les cyclones…
Tout cela n’est pas sans conséquences sur l’Homme.
Notre sécurité, d’abord, est jeu. Entre 2014 et 2023, près de 38 000 personnes sont mortes à cause des fortes chaleurs en France.
Notre mode de vie, lui aussi, est mis à l’épreuve. Par exemple, près de 19 millions de Français vivent dans un territoire susceptible d’être inondé.

 Et ils veulent pas déménager ? Moi je peux aider hein…
 Mmm… Le problème est plus global. Comme à l’échelle de la planète, nous émettons de plus en plus de gaz à effet de serre, les impacts du changement climatique vont s’amplifier.
 Et la France dans tout ça ?
L’empreinte carbone d’un Français est aujourd’hui de 9,4 tonnes d’équivalent CO2. C’est 50 % au-dessus de la moyenne mondiale ! Et ces émissions viennent pour plus de la moitié de nos importations.
Ce qui émet le plus, ce sont nos modes de transports, notre logement et notre alimentation.
 Mais ça, on en prend conscience non ? J’ai plein de potes qui font du vélo...
 Alors oui, ces enjeux sont de plus en plus pris en compte par les citoyens et les politiques publiques.
La bonne nouvelle c’est que sur notre territoire, nos émissions ont diminué de 31 % par rapport à 1990. Pour atteindre l’objectif européen de - 55 % en 2030, il faudra poursuivre le rythme de diminution observé en 2023. Et maintenir les efforts pour atteindre l’objectif ultime de zéro émission nette d’ici 2050.
…mais aussi, et c’est un vrai défi dans de nombreux secteurs, tout faire pour s’adapter au changement climatique.
 J’ai compris, moi aussi, je vais devoir m’adapter !