L’état des habitats d’intérêt communautaire - Comparaison européenne

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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La directive "Habitats, Faune, Flore" (92/43/CEE) liste les habitats d’intérêt communautaire et prévoit que les États membres réalisent tous les six ans des bilans nationaux de sa mise en œuvre, notamment en évaluant l’état de conservation de ces habitats. Quatre catégories ont été créées pour indiquer l’état de conservation d’un habitat : favorable, défavorable inadéquat, défavorable mauvais et inconnu (données insuffisantes). L’évaluation tient compte de plusieurs paramètres : aire de répartition, surface occupée par chaque habitat, caractéristiques structurelles et fonctionnelles de l’habitat et perspectives futures de maintien de celui-ci. Il suffit qu’un seul paramètre soit mauvais pour que l’état de conservation global d’un habitat soit déterminé comme mauvais. Les habitats sont évalués séparément dans chacun des domaines biogéographiques où ils sont présents.

Les différents types d’habitats d’intérêt communautaire

La métropole recoupe quatre des neufs domaines biogéographiques terrestres présents au sein de l’Union européenne (atlantique, continental, méditerranéen et alpin), et deux des cinq domaines biogéographiques marins de l’Union (atlantique et méditerranéen). Du fait de ce contexte biogéographique particulièrement favorable, la diversité des habitats en France est très importante.

La France abrite 132 habitats (61 %) des 216 habitats d’intérêt communautaire présents sur le territoire de l’Union européenne, c’est-à-dire les habitats qui y sont rares ou en danger de disparition.

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