Quelle est la consommation d’électricité des datacenters en France ?

En 2023, les centres de données installés en France métropolitaine ont consommé entre 4 et 6 térawatteures (TWh) d’électricité, soit 1 à 1,5 % de la consommation électrique nationale. Parmi les centres de données consommant plus d’1GWh par an, un cinquième de ces infrastructures totalisent les quatre cinquième de la consommation.

Crédits : Commissariat général au développement durable

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460 datacenters consommant plus de 1 GWh par an ont été identifiés en 2023 en France métropolitaine. Ils ont consommé près de 4 TWh d’électricité.
21 % des datacenters les plus énergivores... consomment à eux seuls 78 % de l’électricité totale utilisée par ces infrastructures.

Une consommation en forte hausse

Entre 2022 et 2023, leur consommation a augmenté de 21 %. Cette hausse est due aux plus gros sites : les datacenters dépassant 50 gigawattheure (GWh) par an ont vu leur consommation bondir de 69 %. Cette tendance s’explique par l’augmentation des besoins en stockage, en calcul et en services numériques.

Une consommation très concentrée

En 2023, 21 % des centres de données consomment 78 % de l’électricité utilisée par tous les datacenters.

Dans quatre départements, le Nord et trois départements d’Île-de-France, la consommation d’électricité des centres de données dépasse 300 gigawattheures (GWh). L’Île-de-France totalise à elle seule 64 % de la consommation totale électrique des centres de données.

Au niveau européen, selon l’Agence internationale de l’énergie, la France est le deuxième pays consommateur d’électricité pour ces centres de données en 2022, après l’Allemagne et devant les Pays-Bas.

Crédits : Commissariat général au développement durable

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Transcription de la figure 4722

Une consommation en hausse de 21 % entre 2022 et 2023.
L’Île-de-France concentre à elle seule 64 % de la consommation nationale.

Comment limiter cette consommation ?

Face à cette hausse continue, une meilleure efficacité énergétique est recherchée :

• valorisation de la chaleur ;
• critères environnementaux pour bénéficier de tarifs réduits ;
• obligations du décret tertiaire avec le dispositif Éco-Énergie tertiaire qui impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² une réduction progressive de leur consommation énergétique ;
• et mise en place d’indicateurs de performance au niveau européen.
  L’objectif : limiter la consommation d’énergie d’un secteur indispensable mais très gourmand en électricité.