En mars 2021, Notre-environnement présentait le nouvel indice de réparabilité : l’affichage de cette note de 1 à 10, attribuée à certains appareils électriques et électroniques, devrait permettre de lutter contre l’obsolescence, programmée ou non, et le gaspillage. A partir de novembre 2022, le dispositif s’étendra à quatre nouveaux produits.
En bref
Depuis janvier 2021, lorsque les consommateurs souhaitent acheter un lave-linge à hublot, un smartphone, un ordinateur portable, un téléviseur ou encore une tondeuse à gazon électrique, ils peuvent comparer les indices de réparabilité des différents modèles proposés. Cette note, qui s’échelonne de 1 à 10, est calculée à partir de plusieurs critères dont la qualité de la documentation technique, la disponibilité des pièces détachées et le prix de celles-ci.
Quatre nouveaux produits seront concernés par cet affichage à partir de novembre 2022 : les aspirateurs (qu’ils soient filaires, non filaires ou robots), les lave-vaisselles, les lave-linges à chargement par le haut et les nettoyeurs à haute pression.
En conservant plus longtemps ces appareils électriques et électroniques, les consommateurs pourront à la fois faire des économies et participer à la lutte contre le gaspillage de matières premières et à la réduction des déchets...A condition de ne pas se laisser trop tenter par les nouveaux produits qui apparaissent régulièrement sur le marché !
L’affichage obligatoire d’un indice de réparabilité est institué par l’article 16-I de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 de lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, pour les produits électriques et électroniques. En affichant une note sur 10, cet indice informe les consommateurs sur le caractère plus ou moins réparable des produits concernés.
