Écoles : comment lutter contre des températures élevées ?

Mis à jour le | Commissariat Général au Développement Durable

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Face aux vagues de chaleur, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), qui accompagne notamment les communes, propose des solutions simples pour aider les écoles à mieux protéger les élèves et adapter les bâtiments. Cela permet d’améliorer la situation rapidement sans attendre une rénovation complète qui prend du temps.

Les écoles doivent s’adapter à des vagues de chaleur et à des canicules plus fréquentes et plus longues. Pour aider les collectivités, c’est-à-dire par exemple les mairies, les départements ou les régions, le Cerema publie un guide en juin 2025. Objectif : proposer des solutions concrètes et réalistes pour agir rapidement et efficacement.

Des écoles peu adaptées à la chaleur

Entre 1988 et 2023, la France a connu 7 fois plus de vagues de chaleur qu’au cours des 35 années précédentes. Et d’ici à 2050, elles pourraient durer de juin à mi-septembre. Pourtant, la majorité des écoles sont souvent mal isolées, très vitrées, peu ventilées, et les enfants sont particulièrement sensibles à la chaleur.

Des solutions à adapter à chaque école

Chaque école est différente. Avant d’agir, il faut observer l’exposition du bâtiment au soleil, les matériaux utilisés ou encore l’environnement autour. Cela permet de savoir quels lieux sont les plus urgents à rafraîchir.

Une rénovation globale reste l’idéal, mais elle coûte cher. Le Cerema propose donc d’agir par étapes. Une fois le diagnostic effectué, le centre d’étude recommande de combiner plusieurs solutions simples :

  • installer des volets extérieurs au sud et à l’ouest et les maintenir fermés la journée et ouverts le matin et le soir ;
  • végétaliser les cours ;
  • placer des ventilateurs près de fenêtres ouvertes pour faire circuler l’air vers l’extérieur ;
  • adapter les horaires…

Tester des possibilités sur le terrain

Le rapport recommande aussi aux enseignants d’expérimenter : faire classe dans des lieux plus frais, et même à l’extérieur, créer des parcours ombragés…

À Pompaire dans les Deux-Sèvres, des élèves font classe chaque semaine sur un terrain ombragé. Dans l’Hérault, des collèges ont rénové ou aménagé progressivement leurs bâtiments pour assurer des zones d’ombre et une meilleure ventilation. Face au changement climatique, chaque geste compte.

Quelques élèves de dos, portant chapeaux et casquettes, assis sur l'herbe autour de leur maîtresse, assise contre un arbre, avec autour d'eux, une pile de livres, une gourde et quelques cartables au sol. Le texte dit :« Les écoles doivent s'adapter à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues ».
Crédits : Citizen Press
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Quelques élèves de dos, portant chapeaux et casquettes, assis sur l’herbe autour de leur maîtresse, assise contre un arbre, avec autour d’eux, une pile de livres, une gourde et quelques cartables au sol. Le texte dit :« Les écoles doivent s’adapter à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues ».

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