En 2023, les émissions de gaz à effet de serre en France, rapportées à la population, sont estimées à 5,5 tonnes de gaz à effet de serre par habitant. Mais notre empreinte carbone atteint 9,4 tonnes par habitant… Pourquoi un tel écart ?
En 2023, les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES) s’élèvent à 5,5 tonnes de gaz à effet de serre par habitant. Elles prennent en compte ce qui est directement émis depuis le territoire national : transports, logements, industries, agriculture, etc.
Mais si l’on regarde l’empreinte carbone, le chiffre grimpe à 9,4 tonnes par habitant. Cette empreinte inclut les émissions produites en France (à l’exclusion de celles associées à nos exportations) mais aussi celles liées à la fabrication à l’étranger des biens et services que nous importons pour satisfaire notre consommation (énergie, matières premières, vêtements, électronique, alimentation, etc.).
Cet écart montre qu’une partie de notre impact climatique est « délocalisée » hors de nos frontières.
Réduire notre empreinte suppose d’agir sur nos modes de consommation (déplacements, alimentation, habitat, équipements, services) qui sont donc liés aux activités économiques situées en France mais aussi à l’étranger.
Estimations 2023
Estimation des émissions nationales de gaz à effet de serre de la France (format Secten) :
Émissions de GES par habitant : 5,5 tonnes par personne
Répartition : 373 Mt CO₂ éq
- Émissions directes des ménages
- Émissions intérieures
- Émissions des biens et services exportés
Empreinte carbone de la France par habitant : 9,4 tonnes par personne
Répartition : 644 Mt CO₂ éq
- Émissions directes des ménages
- Émissions intérieures
- Émissions des biens et services importés
Pourquoi ces 2 méthodes de calcul ?
L’approche « territoriale » des inventaires nationaux d’émissions permet notamment aux politiques publiques de fixer et suivre des objectifs de réduction des gaz à effet de serre par activité, en France.
L’approche « consommation » de l’empreinte carbone donne une vision plus complète de l’impact de nos modes de vie en tenant compte de ce que nous importons.
Pour aller plus loin sur ce que l’on compte (ou pas) selon l’une ou l’autre des méthodes :
Ressources
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Article Web, SDES, juillet 2025