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Énergies renouvelables : comment choisir le bois pour bien se chauffer ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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En France, le bois est l’énergie renouvelable la plus utilisée. Il procure une chaleur agréable, économique et écologique, à condition de bien le choisir et de l’utiliser efficacement pour limiter la pollution de l’air. Vérifier le taux d’humidité, la qualité du bois et la présence d’écorce est indispensable pour être bien chauffé sans polluer.

Le bois-énergie représente près d’un tiers de notre consommation d’énergies renouvelables. Sept millions de résidences principales individuelles sont équipées pour se chauffer avec ce combustible. Mais pour gagner en efficacité et limiter les émissions de polluants dans l’air, l’utilisation d’un appareil performant, récent et bien entretenu, ainsi que d’un bois de qualité s’impose, comme le rappelle l’ADEME (Agence de la Transition écologique).

Quelles essences chauffent le mieux ?

Si l’on est équipé d’un insert ou d’un poêle à bûches, il est important d’utiliser un bois de bonne qualité.

Les bois tendres comme l’aulne, le tremble, le peuplier, le saule ou le bouleau ont une combustion rapide qui dégage peu de chaleur. Les résineux, tels les pins et les sapins, ont en revanche un haut pouvoir calorifique, mais ils brûlent très vite et ont tendance à encrasser la cheminée. Les uns et les autres restent en revanche utiles pour l’allumage du feu.

Les bois les plus adaptés sont les feuillus durs : le chêne, le charme, le hêtre, l’orme, le robinier ou le frêne. Ils fournissent beaucoup d’énergie et leurs fibres étant très denses, leur combustion demeure plus lente. Ils chauffent donc plus longtemps.

Privilégier le bois sec

Plus l’humidité du bois est élevée, plus il perd de ses capacités énergétiques, car il faut que l’eau s’évapore d’abord de la bûche avant qu’elle ne dégage de la chaleur.
Pour que les bûches restent sèches, il faut les stocker à l’abri de la pluie, dans un endroit aéré, sans contact direct avec le sol pendant au moins 18 mois et il convient de les rentrer 48 heures avant de les brûler.

De même, les plaquettes et les granulés en vrac utilisés dans un poêle ou une chaudière doivent être stockés bien à l’abri de l’humidité.

Bon à savoir : depuis le 1er septembre 2023, le taux d’humidité des bûches vendues en quantité de moins de 2 m3 doit obligatoirement être inférieur ou égal à 23 %. Ce taux doit être affiché sur la facture du fournisseur, accompagné de la mention « prêt à l’emploi ».

Comment reconnaître rapidement un bois de qualité ?

Vous pouvez vous référer à plusieurs logos. Des labels et des certifications offrent des garanties quant à l’origine du bois, sa nature, son degré d’humidité et son pouvoir calorifique. Des exemples :

  • « NF bois de chauffage » ;
  • « Bois bûche ONF Énergie Bois » ;
  • « France bois bûche » ;
  • « Chaleur Bois Qualité + » (CBQ+).

Et surtout, ne brûlez jamais les bois souillés, peints, vernis, vermoulus… Et encore moins les déchets ménagers, car ils libèrent en brûlant de nombreux polluants.

Un appareil récent bien entretenu et un bois de bonne qualité sont essentiels pour un chauffage performant.
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Un appareil récent bien entretenu et un bois de bonne qualité sont essentiels pour un chauffage performant.

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