Biodiversité

Renseignements généraux

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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1 200 référents du monde associatif (LPO, Conservatoire du littoral, etc.), des collectivités territoriales (syndicats de rivière, mairies, etc.) et des services déconcentrés de l’État (Dreal, Deal, Dafe, DDT-M) ont été mobilisés de juin à novembre 2019 pour dresser une évaluation de l’état des lieux de 189 sites humides emblématiques français. Cette évaluation nationale, basée sur le dire d’experts, permet de dresser l’état en 2020 et l’évolution de l’état entre 2010 et 2020 sous le prisme de 10 thématiques.

161 sites de métropole et 28 sites ultramarins évalués

L’évaluation 2020 ciblait 223 sites humides emblématiques métropolitains et ultramarins, à savoir :

  • les 206 sites évalués en 2010 ;
  • les sites Ramsar non intégrés depuis la dernière évaluation (9 sites) ;
  • les sites présentant de forts enjeux qui jusqu’alors n’avaient pas été évalués (8 sites).

174 sites étaient localisés en métropole et 49 en outre-mer.

S’inscrivant dans la continuité des précédentes évaluations, ces sites ont été classés dans l’une des 6 catégories suivantes : vallées alluviales , littoral atlantique, Manche et mer du Nord, littoral méditerranéen, outre-mer, plaines intérieures et massif à tourbières.

Répartition des 223 sites en fonction du type de zones humides

Pour chaque site, un ou plusieurs référents avaient été retenus, après consultation, pour évaluer son état et son évolution sur plusieurs dynamiques. Compte tenu de leurs disponibilités au moment du lancement de l’évaluation sur le terrain, tous les sites n’ont pu faire l’objet d’un examen.

Ainsi parmi les 223 sites, 189 (161 sites de métropole (93 % des sites) et 28 sites ultramarins (57 % des sites) ont été évalués : vallées alluviales (64 sites), littoral atlantique, Manche et mer du Nord (41 sites), littoral méditerranéen (21 sites), outre-mer (28 sites), plaines intérieures (22 sites) et massif à tourbières (13 sites).

Répartition des 189 sites en fonction du type de zones humides

1200 référents mobilisés

L’évaluation s’appuie sur une analyse des sites à dires d’experts. Elle mobilise un panel de référents retenus après consultation, le critère principal pour être retenu comme référent sur un site étant d’avoir une bonne connaissance du territoire en question. Il était ainsi attendu que le référent désigné pour un site le connaisse depuis plus de 10 ans (dans le cas contraire, il pouvait s’appuyer sur une personne ayant cet historique) et dispose d’une connaissance ou gère le site sur sa majeure partie.

Parmi les référents ayant évalué au moins un site,

  • 18 % avaient été impliqués lors de la précédente campagne (19 % en métropole et 8 % en outre-mer) ;
  • 54 % ont plus de 10 ans d’ancienneté sur le site (57 % en métropole et 33 % en outre-mer). Parmi eux, 9 ont 40 années d’expérience sur le site. Leur connaissance des enjeux rencontrés sur ces territoires et les réponses qu’ils ont pu apporter peuvent donc être jugées fiables ;
  • les référents connaissent en moyenne le site depuis plus de 12 ans (13 ans en métropole et 7 ans en outre-mer). Cette différence ultramarine s’explique par des mouvements plus fréquents de personnel que sur les territoires de métropole. Lors de la précédente évaluation, les référents connaissaient en moyenne le site depuis 16 ans en métropole et plus de 6 ans en outre-mer ;
  • 26 % des référents se rendent sur le site une fois par semaine, 25 % une fois par mois et 18 % tous les jours dans le cadre de leur activité. À titre personnel, ces derniers le fréquentent épisodiquement (29 %), une fois par mois (21 %) et 15% des référents s’y rendent de façon hebdomadaire.
Part des référents suivant leur connaissance du site en France
Part des référents suivant leur fréquentation sur le site à titre professionnel et personnel en 2020

422 questionnaires d’évaluation retournés et analysés

Pour un site donné, afin de limiter les biais de réponses et pour obtenir une vision pleine et entière des enjeux présents, plus de 1200 référents ont été contactés. Certains ont été mobilisés plusieurs fois afin d’évaluer plusieurs sites. Les référents d’une même structure avaient la possibilité de s’associer pour faire une unique réponse.

Par rapport à l’évaluation 2000-2010, le panel des référents a été élargi pour la campagne 2010-2020. Les acteurs administratifs des services déconcentrés de l’État (Dreal, Deal, Dafe, DDT-M), qui assurent le pilotage administratif de la plupart de ces espaces vulnérables, ont été appelé à intégrer le dispositif.

Pour évaluer les sites dont ils avaient la charge, les référents devaient renseigner un questionnaire détaillé en totalité ou en partie.

422 questionnaires ont été retournés (contre 245 sur la campagne 2000-2010) : 317 d’établissements publics (35 d’outre-mer), 93 d’autres associations (un d’outre-mer) et 10 d’autres organismes (2 d’outre-mer). L’Office français de la biodiversité, les syndicats mixtes de SAGE, les services administratifs déconcentrés, les Conservatoires d’espaces naturels (CEN), les Parcs naturels régionaux (PNR) et les antennes de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) sont les acteurs qui ont apporté la plus forte contribution.

Nombre de questionnaires transmis par les établissements publics
Nombre de questionnaires transmis par les associations
Nombre de questionnaires transmis par les autres organismes

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