Société

Responsabilité sociétale des entreprises

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Les actions des entreprises en faveur de l’environnement s’orientent soit vers le processus de production, soit vers les produits ou services proposés à leurs clients. Les démarches les plus fréquemment engagées concernent la gestion économe de l’énergie ou des autres ressources utilisées.

Engagements des entreprises

En 2016, près de la moitié des entreprises de 20 salariés ou plus déclarent être engagées dans une logique de gestion économe des ressources, comme les matières premières ou l’eau, et un tiers être engagées dans une démarche d’amélioration de l’efficacité énergétique ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La certification délivrée par un tiers en matière d’environnement sur les procédés de production, par exemple le respect de la norme ISO14001 ou l’enregistrement européen EMAS, est plus rare : elle concerne 18 % de ces entreprises. Cette certification nécessite une stratégie et un plan d’action répondant aux principaux enjeux environnementaux.

Engagements des entreprises en faveur de l’environnement selon leur taille en 2016

Champ : Unités légales employant 20 salariés ou plus

Source : Insee, enquête Entreprises et développement durable, 2016

L’engagement porte aussi sur la qualification des produits : un quart des entreprises de 20 salariés ou plus déclarent développer des écoproduits, c’est-à-dire des biens ou des services qui sont étudiés pour générer moins d’impact sur l’environnement au cours de leur cycle de vie, tout en conservant leurs performances lors de leur utilisation. La production de biens ou de services certifiés par des écolabels du type Écolabel européen ou NF Environnement est moins répandue : elle concerne seulement 8 % des entreprises. Ces labels, accordés par un organisme de certification, ont pour objet d’établir les qualités environnementales d’un produit ou d’un service.

Engagements des entreprises en faveur de l’environnement selon l’impact estimé de leur activité sur l’environnement en 2016

Champ : Unités légales employant 20 salariés ou plus

Source : Insee, enquête Entreprises et développement durable, 2016

La question de l’implication des entreprises dans la préservation de la biodiversité, posée seulement aux entreprises de 50 salariés ou plus, recueille 18 % de réponses positives en 2016.

La mise en perspective de ces résultats avec ceux de l’enquête de 2011 sur les mêmes thèmes ne permet pas de conclure à une évolution significative des réponses des entreprises. Seule la question portant sur la préservation de la biodiversité obtient davantage de réponses positives, les autres indicateurs portent à conclure à une stabilité des comportements.

Engagements des entreprises selon le secteur

Le secteur de l’énergie et de l’environnement, acteur principal du domaine, est naturellement le plus sensibilisé : deux tiers des entreprises sont engagées dans une logique de gestion économe des ressources, autant ont obtenu des certifications en matière environnementale sur leurs processus de production, et plus de la moitié (sur les 50 salariés ou plus) sont impliquées dans des démarches d’amélioration de l’efficacité énergétique et de préservation de la biodiversité. La question de l’efficacité énergétique est fortement prise en compte également par le transport, mais aussi par les activités immobilières (y compris les sociétés de HLM), les industries agro-alimentaires et l’hébergement-restauration.

Les entreprises de la construction, dont beaucoup estiment pourtant avoir un fort impact sur l’environnement, adoptent des démarches encore limitées, ce qui est probablement lié à la forte présence de petites unités dans ce secteur.
Le secteur de l’information et de la communication (qui comprend l’édition, les télécommunications, l’informatique, etc.) apparaît le moins engagé.

La taille est un autre facteur de différenciation des comportements. Les grandes entreprises sont les plus sensibilisées aux questions d’utilisation plus efficace des ressources, qu’il s’agisse de l’énergie ou d’autres ressources. Elles sont aussi beaucoup plus nombreuses, en proportion, à recourir à des certifications ou labellisations par des tiers, que ce soit sur les procédés de production ou sur les produits.

Répartition des entreprises par secteur, selon l’impact estimé de leur activité sur l’environnement en 2016
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Lecture : les unités légales de la construction représentent 12 % du total des unités légales, mais 6 % des unités estimant avoir un impact nul ou très faible sur l’environnement et 19 % des unités estimant avoir un très fort impact.

Champ : Unités légales employant 20 salariés ou plus

Source : Insee, enquête Entreprises et développement durable, 2016

Au-delà du secteur d’activité et de la taille, l’appréciation de l’impact que peut avoir leur activité sur l’environnement est un autre facteur de différenciation des comportements des entreprises. Les entreprises répondant à l’enquête ont évalué les impacts de leur activité, sous forme qualitative (impact faible, fort, très fort), par exemple sur le changement climatique, la pollution de l’air, les nuisances sonores, etc. À taille et secteur d’activité donnés, les entreprises ayant déclaré le plus d’impacts négatifs sont aussi celles qui prennent le plus de mesures pour les réduire.

Engagements des entreprises en faveur de l’environnement par secteur en 2016

Champ : Unités légales employant 20 salariés ou plus

Source : Insee, enquête Entreprises et développement durable, 2016

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