Biodiversité

Valeur ajoutée de l’économie maritime

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Chiffres-clés 2019

43,3 milliards d’€ : valeur ajoutée de l’économie maritime française

56 % part du tourisme littoral dans l’économie maritime française

Analyse globale

Le socle de l’économie maritime française au sens des travaux de l’Ifremer « Données de l’économie maritime française en 2021 » regroupe 15 domaines d’activités distincts relevant du secteur industriel et du secteur public (voir méthodologie). Le secteur industriel prend en compte, entre autres, le tourisme littoral, le transport maritime et fluvial, les produits de la mer, le secteur para-pétrolier et para-gazier offshore, la construction et réparation de navires ou encore l’extraction de granulats marins.

En 2019, l’économie maritime représente 1,5 % du PIB de la France, soit une valeur ajoutée de 43,3 milliards d’euros. Le tourisme littoral est de loin le domaine d’activité prépondérant avec 56 % de la valeur ajoutée maritime. Il est suivi du secteur para-pétrolier et para-gazier offshore qui représente 13 % de l’économie maritime.

Figure. Valeur ajoutée brute de l’économie maritime en 2019

La construction et réparation de navires, le transport maritime et fluvial et le secteur des produits de la mer (pêche maritime, aquaculture marine, transformation, commerce de gros et au détail) sont ensuite les trois domaines d’activité les plus importants. Ils représentent chacun entre 6 et 7 % de la valeur ajoutée.

Le secteur public dont, les activités prises en compte sont la marine nationale, l’intervention de l’état en mer, la protection de l’environnement littoral et marin et la recherche marine, représente de manière global 8 % de l’économie maritime.

D’autres secteurs, de taille plus modeste, ont également une contribution significative à l’économie maritime nationale : fabrication, pose et maintenance de câbles sous-marins, travaux publics maritimes et fluviaux, extraction de granulats.

Par rapport à 2018, la valeur ajoutée de l’économie maritime en 2019 enregistre une hausse de 2,6 milliards d’euros. Cette augmentation reflète une économie en croissance. Sa répartition par domaines d’activités reste cependant similaire sur la période.

Tableau. Valeur ajoutée brute (VA) de l’économie maritime française en 2018 et 2019

Pour aller plus loin

Informations sur l’indicateur

Territoires retenus : France entière
Sources : Données économiques maritimes françaises 2021, Ifremer 2022
Traitements : Ifremer/Unité d’économie maritime
Mise à jour : 3 à 5 ans
Date de rédaction : Mai 2022

Méthodologie

Cet indicateur s’appuie sur les résultats des travaux de l’Ifremer sur les « Données économiques maritimes françaises en 2021 » (DEMF). Au sens des travaux de l’Ifremer, l’indicateur traite l’ensemble des secteurs d’activités de l’économie maritime, liés à la mer, c’est-à-dire :
- L’extraction des ressources marines : ressources vivantes, minérales et énergétiques ;
- L’exploitation des espaces et des propriétés physiques des eaux et des fonds marins qui sont aussi des ressources (énergies renouvelables et électronucléaire, pose de câbles sous-marins, construction d’infrastructures maritimes et côtières, transport maritime, Marine nationale) ;
- L’exploitation des sites maritimes et côtiers remarquables (tourisme, loisirs, plaisance) ;
les industries utilisatrices et transformatrices des ressources biologiques (produits de la mer, algues) ;
- Les secteurs manufacturiers et les services qui interviennent en amont des industries d’exploitation : construction et réparation navale, construction nautique, services à l’énergie offshore, services financiers au transport et à la plaisance ;
- Les services publics : la défense, le soutien aux activités maritimes et aux gens de mer, la protection de l’environnement, la recherche scientifique.

De manière plus précise, le périmètre de l’économie maritime selon les DEMF comprend 15 domaines d’activités distincts relevant du secteur industriel et du secteur public. Ces activités sont structurées comme suit :

Secteur industriel :
• Produits de la mer ;
• Extraction de matériaux marins ;
• Extraction de sel marin ;
• Construction et réparation navales ;
• Transport maritime et fluvial ;
• Tourisme littoral ;
• Assurances maritimes ;
• Travaux publics maritimes et fluviaux ;
• Services parapétroliers et paragaziers offshore ;
• Fabrication, pose et maintenance de câbles sous-marins ;
• Production d’énergie.

Secteur public non marchand :
• Intervention publique dans le domaine maritime : signalisation, sécurité et sûreté, formation des gens de mer, protection sociale ;
• Marine national ;
• Protection de l’environnement littoral et marin ;
• Recherche marine civile.

Les indicateurs et jeux des données mobilisés pour les activités industrielles (extraction, pêche, manufacturier, construction, travaux maritimes, commerce et autres services privés) s’appuient sur :

• Des indicateurs sectoriels fournis par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) selon la nomenclature d’activités françaises (NAF) ;
• Les comptes satellites des transports, du tourisme et de l’environnement ;
• Des indicateurs issus d’Eurostat et des associations professionnelles permettant des comparaisons européennes ;
• Les statistiques des services ministériels ;
• Des données des associations professionnelles et de certaines entreprises pour l’évaluation de certains secteurs non identifiés spécifiquement par la NAF.

Pour le secteur public, l’évaluation est faite à partir des budgets, des effectifs et des coûts de personnels. Elle s’appuie sur :

• Les documents budgétaires des lois de finances ;
• Les statistiques des services ministériels ;
• Les données des organismes publics concernés.

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