Le développement de l’éolien, notamment en mer, et la hausse de la production des véhicules électriques sont des axes de réussite de la transition bas-carbone. Ces technologies, pour être plus performantes, utilisent des aimants permanents, fabriqués à partir de terres rares, ensemble de métaux aux propriétés très spécifiques. Quels seront les besoins de ces matières premières à l’horizon 2030 ? Comment y pourvoir en limitant les impacts environnementaux de cette production ?
Aujourd’hui, l’éolien mobilise 10 % de la production mondiale d’aimants permanents, et les véhicules électriques en utilisent 25 %. Ces besoins vont être multipliés par trois pour l’éolien et par dix pour les véhicules électriques d’ici 2030.
Ces aimants sont des composants essentiels pour permettre la conversion de l’énergie mécanique en énergie électrique (dans le cas des éoliennes) et de l’énergie électrique en énergie mécanique (dans le cas des voitures). Pour les fabriquer, il faut en amont extraire d’importantes quantités de terres rares. Aujourd’hui, c’est la Chine qui domine le marché de l’extraction de ces ressources minérales (60 % des mines), de raffinage et de production des aimants (85 % des capacités mondiales).
Or, ce processus a des impacts sur l’environnement, notamment en terme de pollutions.
Demain, pour sortir de cette dépendance, quelles sont les perspectives pour l’Europe et pour la France ?
- Un rapport complet du Commissariat général au développement durable explore ces questions : « L’éolien et les moteurs pour véhicules électriques : choix technologiques, enjeux matières et opportunités industrielles ».
- Une vidéo de moins de trois minutes présente l’essentiel des enjeux sur ces ressources d’avenir.
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