La France, présidente du Conseil de l’Union européenne (UE), assurait à Genève le rôle de coordinatrice de la position de la Commission et des 27 États membres. La reprise des négociations en présentiel après deux ans de pandémie a permis de clarifier les positions des pays, mais il reste à mobiliser les ressources financières. La prochaine session à Nairobi, du 21 au 26 juin 2022, devrait permettre de parvenir à une vision commune pour la nature en 2050.

L’adoption du nouveau cadre mondial de la biodiversité, sur le modèle de l’Accord de Paris pour le climat, constitue la principale ambition de cette COP. Avec l’objectif d’un usage durable de la nature, l’UE soutient la réduction de l’empreinte écologique d’ici à 2030, afin de revenir dans les limites planétaires d’ici à 2050. Cet objectif comporte plusieurs cibles encore en discussion : usage durable des espèces, agriculture, aquaculture, sylviculture, pêche et autres pratiques extractives, services écosystémiques de régulation ou encore nature en ville.

Autre enjeu : les liens entre biodiversité et santé, en adoptant un Plan d’action mondial que les pays puissent mettre en œuvre selon l’approche « Une seule santé ». Il s’agit ainsi de prévenir les pandémies en agissant sur leurs déterminants environnementaux.

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Transcription

logo de la Convention sur la diversité biologique (CDB), traité international adopté au Sommet de la Terre en 1992 dont l’objectif est la protection de la diversité biologique, l’encouragement de l’utilisation écologique viable de ses éléments et la répartition juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

L’adoption de ce Plan d’action est reportée du fait de divergences trop nombreuses entre les Parties. L’enjeu à Kunming sera de la garantir pour la COP16 qui se déroulera en Turquie.