La pollution plastique constitue un véritable fléau, une menace grandissante pour la biodiversité et la santé humaine. Cette année, la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, est dédiée à la recherche de solutions pour l’éradiquer. Peu avant, du 29 mai au 2 juin, la France accueillait la 2e session de négociations en vue d’un traité mondial contre la pollution plastique.
La production de plastique atteint 460 millions de tonnes par an dans le monde. 80 % des produits fabriqués en plastique deviennent des déchets en moins d’un an, la moitié n’est d’ailleurs utilisée qu’une seule fois, et la part des déchets plastiques recyclés représente moins de 10 %.
Le plastique est une source de pollution tout au long de son cycle de vie, depuis l’extraction de matières premières et la fabrication, jusqu’aux déchets. Il porte atteinte à la biodiversité, à la qualité des eaux et des sols et peut nuire à la santé humaine par l’exposition à des substances toxiques. On estime que chaque minute, 15 tonnes de plastique sont rejetées dans l’océan et les débris de plastiques constituent 85 % des matériaux polluants en mer, avec des conséquences à la fois sur les milieux marins et notre santé.
Un futur traité mondial contre la pollution plastique
Face à ce fléau, la mobilisation s’engage au niveau mondial. La journée internationale de l’environnement, le 5 juin, est consacrée cette année à la recherche de solutions et permettra de sensibiliser le public. Cet événement est organisé par la Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, à la suite d’une résolution de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement adoptée en mars 2022, des négociations internationales s’engagent en vue d’adopter un traité, juridiquement contraignant, pour la lutte contre la pollution par le plastique. Du 29 mai au 2 juin, la France accueillait la deuxième session de ces négociations qui doivent permettre aux 175 États participants d’identifier les éléments principaux à inscrire dans le traité. Au total, cinq sessions sont prévues en vue de l’adoption de celui-ci d’ici fin 2024, avec pour objectif de mettre fin à la pollution plastique d’ici à 2040 en agissant à la fois sur la production, la consommation et la gestion des déchets.
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