La ville durable : du concept à la réalité ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Chaque année, le 31 octobre célèbre la journée mondiale des villes organisée par les Nations unies. C’est l’occasion de s’interroger sur ce que représente aujourd’hui la « ville durable ».

L’association des deux termes « ville » et « durable » n’allait pas de soi tant la ville apparaît comme un espace prédateur de la biodiversité et consommateur des ressources naturelles. C’est pourtant là que les équilibres entre l’économie, le social et l’environnemental peuvent être construits en s’articulant entre « local » et « global » … C’est précisément le thème de la journée mondiale de 2022.

Au départ, l’approche territoriale du « durable » portait principalement sur la question de la périurbanisation et de l’étalement urbain. Mais elle a évolué avec l’augmentation de la mobilité et des inégalités, puis la croissance des besoins énergétiques de la métropolisation et la lutte contre le réchauffement climatique.

Il y a eu beaucoup de réflexions sur le pourquoi de ces problèmes et sur leurs impacts politiques et environnementaux. Les acteurs concernés ont dû admettre qu’il n’était pas possible de tout maîtriser et qu’il fallait apprendre à gérer la complexité des situations, les incertitudes économiques et sociales et les dilemmes entre des apports contradictoires.

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La ville durable : une approche innovante pour relever les défis écologiques et numériques.

Confrontée aux réalités, la ville durable, organisme vivant à la quête d’un équilibre à préserver, est devenue un espace de recherche de solutions, d’apprentissage permanent qui se nourrit d’innovations organisationnelles et sociales, et d’expérimentations liant secteurs public et privé. Cela s’inscrit dans une nouvelle approche : celle de l’intelligence collective et collaborative, de la gestion des compromis et des optimisations numériques. Les volontés peuvent se fédérer autour de nouveaux objectifs communs de résistance aux pressions (la résilience) pour le pilier environnemental, de solidarité et d’inclusions pour le pilier social, de création de richesses suffisantes pour construire des liens et des partenariats entre territoires voisins pour le pilier économique.

Passer du constat des problèmes et des urgences aux dialogues sur ce qui peut être positif pour l’Homme et son environnement représente aujourd’hui une nouvelle ville durable apte à chercher des rapports « gagnant-gagnant » pour affronter les crises, sanitaires, énergétiques ou d’autre nature.

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