Changement climatique : quels enjeux pour les régions ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Des organismes publics accompagnent les territoires en matière d’adaptation au changement climatique.

L’impact du changement climatique n’est pas le même dans les différentes régions françaises. Au niveau local, les collectivités et organismes locaux en étudient de près les conséquences et définissent des plans de plus en plus adaptés : zoom sur la Corse et le bassin versant Loire-Bretagne.

La Corse est particulièrement sensible à la hausse des températures, au risque de pénurie d’eau et à l’élévation du niveau de la mer. Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) a publié en juin 2021 une analyse du changement climatique pour l’île. Elle prend en compte de nombreux enjeux, depuis le risque d’incendie jusqu’à la demande en électricité en passant par l’artificialisation des sols. Elle alerte notamment sur les conséquences qu’il peut y avoir sur le littoral corse. L’élévation du niveau des mers demande par exemple d’anticiper le retrait de certaines activités de cette zone spécifique tandis que le tourisme doit évoluer vers un tourisme plus durable : le rapport propose ainsi de développer les labels verts (Écolabel européen, Clef verte, et Pavillon bleu) pour les hébergements touristiques ou de limiter le nombre de touristes sur les sites fragiles de l’île, comme le font déjà d’autres zones touristiques à l’étranger.

Une autre illustration de la prise en compte du changement climatique au niveau régional : l’Agence de l’eau Loire-Bretagne gère l’eau sur 28 % du territoire métropolitain, incluant le bassin versant de la Loire et de ses affluents, le bassin de la Vilaine, les côtiers bretons ainsi que les côtiers vendéens et le marais poitevin. Elle prépare son nouveau Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour 2022-2027. La zone fait face à deux enjeux : les activités industrielles et agricoles puisent dans les réserves en eau tandis que le risque inondation demande d’être mieux pris en compte. L’objectif annoncé de l’Agence est donc d’assurer un bon état des eaux tout en conciliant les usages de chacun et en limitant les risques de sécheresse et d’inondation. Elle prévoit par exemple de préserver les zones humides qui pourront servir de zones tampons en cas d’inondation et de limiter les ouvrages qui entravent les rivières. Pour répondre au mieux à ces enjeux, l’Agence de l’eau lance une consultation publique qui se poursuit jusqu’au 1er septembre 2021.

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