Protection de la biodiversité, activités touristiques et de loisirs, pêche, production d’énergie… Les usages de la mer sont nombreux et il est parfois difficile de les faire cohabiter. Alors que l’État travaille sur une planification de l’espace maritime français jusqu’en 2050, il invite tout un chacun à s’exprimer, jusqu’au 26 avril 2024, sur les décisions à prendre. Organisatrice de ce grand débat national, la CNDP a d’abord souhaité lui donner une « toile de fond », en commanditant une enquête sur notre rapport à la mer.

Selon celle-ci, 70 % des Français se rendent en bord de mer au moins une fois par an, pour profiter de son aspect naturel et préservé. Mais ils sont 59 % à se déclarer pessimistes vis-à-vis de l’avenir des littoraux. Parmi leurs principales inquiétudes : l’érosion, les rejets industriels et agricoles (algues vertes, marées noires…) ou encore le réchauffement climatique.

Ralentir, s’adapter, réguler

Pour y faire face, 76 % des personnes interrogées souhaitent que la priorité soit donnée à la protection des milieux marins et de la biodiversité. Elles préconisent de ralentir certains secteurs (pêche industrielle, tourisme…), de s’adapter au changement climatique et de réguler davantage les activités responsables de pollutions littorales. En revanche, 68 % reconnaissent l’intérêt des éoliennes en mer, même s’ils préféreraient les voir concentrées en quelques endroits plutôt que dispersées.

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Transcription

Illustration montrant une usine déversant ses eaux usées dans une rivière, qui rejoint la mer. Avec cette phrase : « Principale mesure à prendre, pour 40 % des Français : davantage réglementer les rejets industriels. »