Comment réduire l’empreinte carbone de notre alimentation ?

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Le système alimentaire et la production agricole contribuent au réchauffement planétaire. Mais ce n’est pas une fatalité. Le Haut conseil pour le climat préconise plusieurs leviers pour réduire leur empreinte carbone.

Des champs jusqu’à nos assiettes, l’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone des Français. Les émissions de gaz à effet de serre qu’elle génère diminuent, mais pas suffisamment au regard des objectifs climatiques, constate le Haut conseil pour le climat dans un récent rapport qui présente une série de recommandations.

Au niveau de la production

L’organisme indépendant préconise une transition vers une agriculture « climato-intelligente » à travers le choix de plantes plus tolérantes à la sécheresse, la sélection de races animales supportant la chaleur, la diversification des cultures, etc. Il encourage également les pratiques agronomiques moins carbonées comme la réduction de l’usage des engrais azotés, la gestion naturelle des troupeaux et de leurs déjections ou le stockage du carbone dans les sols.

L’industrie alimentaire est quant à elle invitée à agir, entre autres, sur l’approvisionnement en matières premières agricoles, à réduire sa consommation énergétique et à repenser sa chaîne logistique pour limiter les transports.

Au niveau de la consommation

Il est aussi possible d’agir à l’échelle individuelle. Réduire les déchets alimentaires constituent par exemple un levier majeur quand on sait qu’environ 20 % de la nourriture produite est jetée, soit 150 kg par Français et par an. Il s’agit aussi de manger local et de saison, tout en consommant moins de protéines animales et plus de protéines végétales.

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