Quelle surveillance de la qualité physico-chimique des cours d’eau ?
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Les laboratoires analysent la qualité physico-chimique des cours d’eau depuis plus de 50 ans en métropole. Dans les programmes de surveillance de la dernière décennie, une nette progression : de plus en plus de points de mesure, de plus en plus de paramètres recherchés, de plus en plus d’analyses. La qualité des résultats d’analyse est satisfaisante. Toutefois, certaines performances analytiques sont perfectibles.
Évolution des réseaux de surveillance
Que sont-ils ? Où sont-ils ?
Un réseau de surveillance regroupe de nombreux points de mesures localisés le long de cours d’eau. Chaque point est un lieu de prélèvement d’échantillons d’eau. Chaque prélèvement fait l’objet de multiples analyses physico-chimiques par des laboratoires publics ou privés.
Les réseaux se sont progressivement développés à partir des années 1970. Ils ont ensuite rapidement évolués dans les années 2006 au titre de l’application des principes de la Directive-cadre sur l’eau (DCE). Aujourd’hui, ils sont répartis de façon équilibrée sur toute la métropole.
Plus denses depuis 2006
Entre 2000 et 2017, le nombre de points de mesures pour 1000 km de cours d’eau passe de 4 à 9 à l’échelle de l’hexagone. Les réseaux deviennent plus denses dans chaque Bassin hydrographique . Le bassin Artois-Picardie fait exception : sa densité est relativement élevée sur toute la période. A partir de 2006, l’évolution à la hausse s’intensifie. C’est la période de mise en place des programmes de surveillance en application de la DCE. En parallèle, certaines agences de l’eau maintiennent des réseaux complémentaires en vue de couvrir d’autres parties de territoire et/ou de gérer des situations locales non traitées dans les programmes des réseaux DCE.
Aujourd’hui, les densités les plus fortes s’observent sur les bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Loire-Bretagne.