Les engagements internationaux en matière de protection des espaces naturels
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Les engagements pris au niveau mondial
La convention Ramsar
La Convention RAMSAR du 2 février 1971 relative aux zones humides d’importance internationale a été ratifiée par la France le 1er octobre 1986. Chaque partie contractante désigne les zones de son territoire à inscrire et s’engage à favoriser leur conservation.
En avril 2018, d’après la base nationale de référence des espaces protégés, il existe en France métropolitaine 34 sites Ramsar couvrant 8 336 km² dont 890 km² en mer et 13 km² sur le lac Léman ; il convient toutefois d’ajouter trois autres sites créés en 2017, couvrant environ 218 km² (l’étang de Salses-Leucate, le marais de Sacy ainsi que le site marais et tourbière des vallées de la Somme et de l’Avre), mais pas encore enregistrés dans la base géographique de référence en avril 2018. Outre-mer, trois sites ont été désignés en Guyane (2 460 km² dont 652 km² en mer), un en Guadeloupe (291 km² dont 228 km² en mer), un en Martinique (202 ha), un à Mayotte (125 ha), un à Saint-Martin (30 km²), ainsi que l’île Europa (2 146 km² dont 2 124 km² en mer), la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises (23 704 km² dont 16 251 km² en mer), le lagon de Moorea en Polynésie (environ 5 000 ha) et les lacs du Grand Sud Néo-Calédonien (couvrant une surface de près de 44 000 ha).
Les réserves de biosphère
Les réserves de Biosphère s’inscrivent dans le cadre du Programme Man and Biosphere (MAB) de l’Unesco, né en 1971, sous la forme d’un programme de coopération scientifique international, portant sur les interactions entre l’homme et son environnement. Les réserves de biosphère, placées sous la juridiction souveraine des États où elles sont situées, ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une convention internationale mais répondent à des critères communs définis et approuvés par l’Unesco. Elles forment un réseau national et international où elles partagent leurs idées et expériences.
En avril 2018, il existe douze réserves de biosphère en France métropolitaine ainsi qu’une en Guadeloupe et une en Polynésie (commune de Fakarava). On distingue trois zones pour chaque réserve de biosphère : la zone centrale, la zone tampon et enfin, l’enveloppe la plus extérieure, l’aire de coopération. Ces trois zones couvrent respectivement 2 086, 10 427 et 27 966 km² en métropole et 221, 304 et 1 946 km² en Guadeloupe. Les zones centrales, qui peuvent être disjointes, s’appuient le plus souvent sur des espaces protégés existants. En métropole, 21 % de la superficie de ces zones centrales est en mer, 15 % en Guadeloupe. Quant aux zones tampon, 9 % de leur superficie est en mer en métropole et 4 % en Guadeloupe.
La réserve de biosphère des Vosges du Nord est couplée depuis 1998 avec la réserve de biosphère de Pfälzerwald en Allemagne, constituant ainsi une réserve de biosphère transfrontalière. La réserve du mont Viso, créée en 2013, est également une réserve transfrontalière (avec l’Italie).
La dernière réserve, celle des gorges du Gardon, a été créée en juin 2015.
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